UN DESERTEUR

UN DESERTEUR J’entends sonner dimanche, Qu’ils sont heureux là-bas, Devant l’église blanche, Parlant haut, priant bas !

LES OISEAUX

Pacifisme LES OISEAUX Caravane aux voix enflammées, Légers navigateurs du vent, Petites âmes emplumées,

L’ESCLAVE

Contre le Racisme L’ESCLAVE Pays des noirs ! berceau du pauvre Arsène, Ton souvenir vient-il chercher mon cœur ? Vent de Guinée, est-ce la douœ haleine Qui me caresse et charme ma douleur ? M’apportes-tu les soupirs de ma mère,

L’IDIOT

L’IDIOT A MADAME PAULINE DUCHAMBGE Avec l’aube toujours ta plainte me réveille, André ! toujours ton nom tourmente mon oreille ; Car toujours sans pitié, persécuteurs enfants,

LE BANNI

LE BANNI Les toits étaient dorés par le couchant ; D’heureux enfants jouaient dans la poussière, Et d’une église où tintait la prière, La brise, au loin, portait le dernier chant.

L’AME ERRANTE

L’AME ERRANTE Je suis la prière qui passe Sur la terre où rien n’est à moi : Je suis le ramier dans l’espace, Amour, où je cherche après toi. Effleurant la route féconde, Glanant la vie à chaque lieu,

A MON FILS

Contre la pauvreté UN PAUVRE A MON FILS

CANTIQUE DES MERES

CANTIQUE DES MERES Reine pieuse aux flancs de mère, Ecoutez la supplique amère Des veuves aux rares deniers Dont les fils sont vos prisonniers :

QUI SERA ROI ?

Engagement Social :                                                                                  Pour une Egalité sociale QUI SERA ROI ? Armé du fouet vengeur, le Christ, en sa justice, A chassé devant lui les vendeurs couronnés, Et, brisant le veau d’or gorgé du sacrifice, Il souffle sa colère aux peuples prosternés. Que votre voix profonde S’appelle et se réponde !

Désir de Liberté, d’émancipation

Désir de Liberté, d’émancipation :                                                   LE ROSSIGNOL AVEUGLE A MADAME CAROLINE BRANCHU

La femme

DANS LA RUE par un jour funèbre de Lyon La femme Nous n’avons plus d’argent pour enterrer nos morts. Le prêtre est là, marquant le prix des funérailles ; Et les corps étendus, troués par les mitrailles, Attendent un linceul, une croix, un remords.

Engagement Politique :

  LA VALLEE DE LA SCARPE Mon beau pays, mon frais berceau, Air pur de ma verte contrée, Lieux où mon enfance ignorée

Le Désir

  Le Désir extrait du recueil des Petites Inventions de Rémy BELLEAU Celuy n’est pas heureux qui n’a ce qu’il desire, Mais bien-heureux celuy qui ne desire pas Ce qu’il n’a point : l’un sert de gracieux appas Pour le contentement et l’autre est un martyre.

C’est là qu’il faut aller quand on se sent dépris…

C’est là qu’il faut aller quand on se sent dépris… C’est là qu’il faut aller quand on se sent dépris De la vie et de tout et même de soi-même;

Le Voyage dans les yeux

Le Voyage dans les yeux Les yeux sont des bassins d’eau changeante qui dort, Où, parmi des frissons de moires remuées,

J’entre dans ton amour comme dans une église…

J’entre dans ton amour comme dans une église… J’entre dans ton amour comme dans une église Où flotte un voile bleu de silence et d’encens : Je ne sais si mes yeux se trompent, mais je sens

Le cornet à dés

Le cornet à dés de Max Jacob [Poésie] Editeur : Gallimard Publication : 2/10/2003 Résumé du livre Un recueil de 1923 qui symbolise le chef-d’ oeuvre d’un poète génial et définitivement inspiré

Arthur Rimbaud

D’un père militaire et d’une mère très autoritaire, Arthur Rimbaud éprouve le besoin de s’évader aussi bien grâce aux mots qu’à l’errance. En effet, il tente plusieurs fugues, pour devenir un véritable bohème. Bouleversé par la guerre de 1870, il publie Le Dormeur du val (1870) et Les Corbeaux (1872), qui sont des cris de […]

Rimbaud en chanson :

Rimbaud en chanson : Nombres d’artistes ont évoqués ce poète maudit, nombres d’artistes lui ont dédiés des chansons. De Léo Ferré en passant par Barbara jusqu’à Renaud ou Hubert-Félix Thiefaine. « Affaire Rimbaud »

Une saison en enfer (extrait)

Une saison en enfer (extrait) Arthur Rimbaud Adieu L’automne, déjà ! – Mais pourquoi regretter un éternel soleil, si nous sommes engagés à la découverte de la clarté divine, – loin des gens qui meurent sur les saisons.