Du tout petit Rabah à Sabah
Je vous prie
Chers fidèles écrits
De crier haut et fort
Pour archiver mon triste sort
Alors tout le monde aperçoit
Malgré son éloignement et mon émoi
Que je ne peux que continuer
A la chérir et l’aimer
Ma vie ne peut être embellie
Sans cette petite amie
La courte période d’incubation
A laissé place à une soudaine séparation
Alors que mes cheveux grisonnent
Que tout mon corps frissonne
Mon fidèle cœur t’emprisonne
Pour que ton nom résonne
Que mon échine soit courbée
Que le gourdin se brise et me fasse tomber
Ma douleur est alors subitement consolidée
Pour ne jamais rivaliser
Avec celle de ma bien aimée
Que mes yeux m’abandonnent
Mon cerveau scénarise ton cartoon
Pour te rêver
Et ne plus me réveiller
J’élève alors le niveau
Tu es tombée sur un dur morceau
Je serai encore plus beau
Dans un autre répertoire tout nouveau
Le « R » suit le « S » de ton initiale
Un groupe de lettres s’abat alors sans rival
Tels des paronymes bien rimés
Deux jolis prénoms fatalement séparés
22 avril 2015
B.R.Djamel