Un grand général français de Napoléon Ier, du nom de La Varière, avait pris la décision d’attaquer l’ennemi, bien que ses troupes fussent largement inférieures en nombre.
Il était sûr de vaincre, mais il sentait monter la peur chez ses hommes et voulut couper court à toute protestation.
Sur un chemin de campagne, il s’arrêta devant une chapelle isolée et déclara à ses guerriers : »Je vais me recueillir et demander l’aide de Dieu. Ensuite, je jetterai cette pièce d’or que voici. Si la face de notre empereur apparaît, nous vaincrons, mais si c’est pile, nous perdrons. Ainsi, mes Grognards, nous sommes entre les mains du destin ! »
S’étant recueilli quelques instants, La Varière sortit du temple et jeta une pièce. Napoléon apparut. Les soldats acclamèrent le destine et la troupe retrouva le moral. Convaincus d’être victorieux, les Grognards combattirent avec une si extraordinaire intrépidité qu’ils gagnèrent rapidement la bataille.
Après la victoire, Vermont, l’aide de camp de La Varière lui dit : « Ah ! Mon général ! Personne ne peut donc changer le cours du Destin. Cette victoire inespérée en est une nouvelle preuve. » - « Qui sait, mon bon Vermont, qui sait… répondit La Varière en lui montrant la pièce d’or à deux côtés : face… et face.
(c)2005, www.club-positif.com
29 décembre 2014
Non classé