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farid talbi LES INDECROTTABLES / Suite..

26 juillet 2014

Farid Talbi

On  raconte encore, à tort bien entendu,  que certains occupants de postes de travail et pas d’autres , auraient été disposés à servir indéfiniment le beylek , gratuitement,  pour des prunes, sans interruption , bien au-delà de la limite fixée par l’âge du départ en retraite  Bosser si possible, jusqu’à ce que trépas s’ensuive , sur son koursi .

« H’na imoute Kaci ».
Tu en retrouves de partout, sous tous les aspects, toutes les physionomies ,ces courageux avides de dévouement bien tardif , des grabataires,manipulateurs  au regard d’une l’époque qui prône le progrès social à condition de monter là-dessus, juste pour te montrer le paysage en panoramique :  nababs freluquets asexués qui réclament – les prétentieux-  la paternité de  la haute administration , justement celle-là d’obèse qui perd ses eaux  d’avoir été violentée,  affalée sur le siège des  cérémonies rituelles de bienvenue , chefs de quelque chose en  rien du tout , ce qui va constituer  par décret, un vrai privilège . Petits commis croquant des cacahuètes à tout va , recopiant des  fioritures de légalisations superflues , affalés sur des secrétaires poilues à gigognes ,  chaouchs  d’aéroports  en chéchia  rouge ,  qui matent le voyageur  de gares maritimes à vapeur et à voile  ,d’ agences aériennes d’Algériens du mois d’aout et promo  bissextile , de  mairies, établissements culturels en  gargotes rapides ,  de commémorations événementielles « de-demain -c’est-pas-la-veille » , marmitons de   par- ici -la -bonne- soupe   , veilleurs des immobilières nuits  du sans doute  succédant à celle du doute , chauffeurs de voitures automobiles de fonction qui fait l’orgasme. En costars acétate, et tenues réglementaires empesées, difformes , de  cheftaines blennorragiques fessues et coquins hermaphrodites ventrus , en casquettes à visière graduée 10 de l’échelle de beaufort bien beurré,  chemisette fleurie en poils de cactus frisés et accroche-cœurs de quinte-flochés  ,  de profils de primates arboricoles en rut  , de nanas lookés à l’ancienne appareillée,  qui t’en taillent une de sublime , de pompistes en apnée , allongés sur leurs méfaits du langage des signes, halal , polyglottes, anales ou annales ,de ces tontons à  tatas qui comptent en barils - affection,  leur attachement à la cause  des imbéciles heureux ,qui vous pompent l’air ,d’en connaitre plus que tous en tarifs de sapiens  vivants, morts ou morts-vivants .
Et savants  avec tout çà .
S’accrochent tous au job,  les papis gâteux , mamies   handicapées du bulbe , cousins invalides du cortex , aïeux stériles de la manivelle ,  les autres totalement démembrés et bègues édentés , même si agonisant, entubés de partout .
Las ! « travailler » jusqu’à ce que mort s’en suive.
Travla ( de travlo) sœur  à   »Samo-tout-faux-du-16ème » s’en est mêlée proclamant une énormité. Elle prétend que certains d’entre les certains indéboulonnables, auraient même  pu accepter  faire du rab  gratis,  sans aucune rémunération, si on le leur avait proposé à la naissance  .  Au plus tard au recrutement .
Larbi de BBA  notre ami émigré , qui ne se la raconte pas  dans la nuance, va plus loin, imagine le  pire. Comme demander à certains  indécrottables enracinés en postes bien  en vue , de reverser joyeusement à leur employeur une dîme mensuelle  égale à leur salaire majoré de 20% , en contre partie de poursuivre le job,  sur place, le plus longtemps possible sans un seul jour de repos légal  .
« Légal », enfin !! .
De tels racontars pourraient-ils éclairer le commun des mortels ? Par exemple,  Loulou le naïf de la cité, persuadé de la bonne conscience nationale  de ces trois fois rien du tout   partis de rien , misérables devenus nantis si importants ,  chefs de quelque chose qui t’oblige à te coucher ? 
Des vrais trouducs devenus si méritants à l’occasion d’une de ces opportunités made in,  de conception  tellement tordue que réservées aux seuls  fils de péripat’ , grands vicelards devant l’éternelle bêtise humaine,savamment organisée   ?
En faisant chauffer la calculette sur la mappemonde , à 150,50 % de  déclinaison du cours de la devise  nord/sud , tu peux localiser  le destin funeste du vrai pigeon de table, piégé  . Celui-ci  vit en surnombre sédentaire en Afrique redessinée à tempérament , en enclos dans les pays chauds du sous-sol minéral , n’a pas la chance d’être migrateur pour se requinquer le plumage ni le ramage plus au nord , bouffe dans la main , mâchonne le chewing-gum , croit qu’on l’aime pour sa beaugossité.
Dispose d’un téléphone portable .
En plus, est toujours confiant .
Enfin adore   le foot  et la télé  .
Moi aussi mon frère .

 

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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