Les puissances financières politiques du moment, se livrent à des menées d’exploitation humaine et économique, de plus en plus violentes, qui n’épargnent surtout pas les peuples naturellement pacifiques en quête d’une existence libre, d’un bien être modeste, rêvant d’un choix de société dominé par la justice.
Et ce sera dans les circonvolutions de constantes aspirations légitimes étouffées par manipulateurs et manipulations, qu’ira s’incruster le mal viral que représentent la politique libérale mondialiste en général. Et à demeure importée ou imposée, s’exercera l’imparable mécanique infernale de la « démocratie parlementaire électoraliste » , en particulier. De ces gens qui nous voudraient du bien, malgré nous, sans nous, pour dépouiller autrui impunément, au nom d’une loi réputée républicaine impartiale.
De par cette vieille démocratie européenne de la manipulation , un véritable système largement éprouvé d’exploitation sociale écrasante s’est imposé, de gré ou de force , à l’humanité des faibles, car savamment désorganisés de manière intestine , depuis la Grèce antique à nos jours . C’est dire la consistance du machin !
Un nouveau monde domine donc, d’acolytes agitant le spectre hideux de l’argent-roi , sous la menace d’un sauve qui peut individuel d’autres acolytes par délégation , agitateurs du reste du monde , au-dessus de la mêlée terrorisée . Ces prédateurs en bandes déclarées, n’excluant ni l’anthropophagie, ni la curée les charognards , et achever leur œuvre sinistre définitivement .
Pour illustrer le mal insidieux, pas mieux que le foot.
Comme le disait Khabatou dans le temps, « le foot, ce réceptacle –miroir d’une société donnée, où tout se révèle, dans le spectre grossissant du sport public, populaire…. ».
En l’espèce, le mondial prochain à de quoi nous surprendre ! .
Exemples flagrants. Deux pays, que tout sépare en théorie, l’un bien riche, l’autre scotché dans la pauvreté de sa gouvernance et qui lui revient plus cher encore, vont se retrouver compétiteurs footeux du mondial 2014.
D’une part la sélection nationale de foot du pays riche, comportera un important quota de joueurs issus à demeure des poches de misère sociale, plus connues sous les appellations « quartiers », ou « banlieues », dits encore « défavorisées, sensibles, prioritaires… » .Des mots vides de sens, pour ne pas avouer de la grande pauvreté et exclusion de tous points de vue, de ces quelques autres peuplements singuliers. Reconnaissons-le vocables souvent arrosés de grosses larmes, emplis de compassion !
Mais encore dans ce pays riche, des talents révélés au haut niveau de pratique l’ont été, pour certains, dans de tous autres pays de l’Europe repue, mais bien sous peuplée. Au gré des aventures précoces individuelles d’enfants en rade, et d’une convention communautaire de libre circulation des personnes. Tout bénef’ de récupération inespérée pour le pays d’origine (nationalité) , qualifié au le mondial du Brésil , que ces errements d’enfants abandonnés à leur sort ,qui font de bons fouteaux errants …et qui ne coûtent rien ..
Donc, si tu soustrais les joueurs issus des poches de misère sociale et des peuplements socialement naufragés provenant du « sud » , ainsi que les gamins du terreau, qui se sont faits partout ailleurs en Europe à leurs risques et périls , reste pas grand monde de performant – formé à demeure- en sélection nationale du pays riche dont on cause .
D’autre part, tu as également en lice l’autre pays, celui-là pauvre tiers- mondiste ou en voie de quelque chose d’autre, engagé consciemment à faire, à nouveau, de la figuration au mondial . Vas savoir pourquoi ce choix culturel complaisant qui coûtera, pour l’exemple d’incartade et d’incurie, cher le modèle éducatif dans l’esprit des enfants en devenir de ce bled .
Car sa sélection nationale à ce pays tiers mondiste , -internationale celle-là de footballeurs mondialistes -, ira piocher des pratiquants les meilleurs à l’étranger, dans le peuplement d’émigration et descendants possibles et vaillants sûrs. Hélas forcément en se détournant résolument de la production nationale, désespérément médiocre. Walou, zéro !
C’est là l’état des lieux en contrée sous dev’ et de désespérance, dont tout le monde reconnait l’évidence, au contexte organique du naufrage patent du système sportif footeux actuel, indécrottable. Un système bien en main, qui puise l’élément de sa force d’existence en l’état, sur les corporations parasites opportunistes, nombreuses et puissantes qui tirent profit professionnel juteux de l’engouement populaire aveugle pour le foot de l’impéritie, par défaut ….De vrais métiers du racontar de l’imaginaire populaire, qui entretiennent les illusions les plus bidouillées par les bruitages d’ambiance festive !
Nous voilà face à des conséquences troublantes, lorsque l’on réfléchit à ce nouveau mondial brésilien et vocables : pays riches/ pays pauvres / foot national / impact de culture/ manipulations /ver dans le fruit / civilisation / talents / succès / enfance ….
Interrogeons-nous !
Car d’une part, pour conforter le niveau de participation dominante des pays riches, aux « mondial de foot » à venir , leur faudrait-il multiplier à demeure l’existence des poches de misère humaine permettant l’émergence de talents juvéniles de foot, à profusion ? sur le terreau de la pauvreté sociale plus étendue, scolarisation plus défectueuse, chômage croissant ? Encourager le vagabondage de l’enfance par « Schengen » interposé, et autres tentations de formations contractuelles d’asservissements, pas nettes peu importe ?
D’autre part, pour que les pays toujours pas riches puissent se constituer une équipe nationale de descendants d’expatriés formés durement, mieux et ailleurs, à l’épreuve de la ‘ faim ‘ qui justifie les moyens, et ici bas d’encadrement et médias de la tchipa sans visas ni frontières, faudra-t-il encourager l’exode de nos plus pauvres, à n’importe quel prix ? Pour y faire, peser sur une organisation de compétitions nationales bien médiocres, sans impact culturel populaire enraciné dans la démocratie participative, urbaine, de veille culturelle, essentiellement indépendante ? Inciter à la fabrication de radeaux de fortune ?
Un nouveau mondial du foot le voilà , qui a mis vigoureusement en émoi, en agitation violente , le monde des favelas brésiliennes, les socios espagnols des grands clubs, et pareillement les petits sociétaires prolos d’Angleterre . Et bien d’autres vagues de fonds, de ce mondial qui interroge anxieusement de la cause à effets .
Mais enfin, quel crédit de moralité humaine accorder à un foot de galas préfabriqués, au secours de l’oisiveté des riches qui ne le pratiquent pas hors fric et carriérisme de frime , socialement hors jeu ?
Quel crédit à un foot de performance de plus en plus de cirque et animaux savants, qui s’alimente aux sources de vocables « émigrés-immigrés- expatriés- cités sensibles -banlieues difficiles, actions vénales, sape commerciale.. . » ?
Foot/société , la mésalliance bien triste !
A mes vieux amis qui s’y retrouveraient encore.
Perdus autant que je le suis.
Farid Talbi
23 juillet 2014
Farid Talbi