Ils sont là, branlant leur même aalam. Maak yal khadra. Oubliant pour un moment maak yal khodra, et les marchés de quartiers et les spéculateurs. Il faut qu’ils gagnent. Un zéro au moins. Les zéros derrière les prix ce n’est pas un score. Et les prix du soccor, ne font pas monter le taux de glycémie. « il n’a pas aligné la bonne équipe ». Mais c’est toujours la même équipe qu’on a eue, depuis la dépendance alimentaire. Répond le politicien. Mais bon ce n’est qu’une envolée politicarde. Le reste se joue sur le terrain. Il y a un arbitre, un juge de touche, des touches de balles assassines pendant dix ans. Disons que c’est la recon con con…. ciliation, nana.,.. nationale disait le bègue historien. Rien de rien. Ils ne regrettent rien.
Elle s’est faite la réconciliation hier, mais avec le drapeau national. Le croissant n’était plus qu’un accompagnateur de petit déjeuner et l’étoile ne représentait pas le galon frimeur sur des épaules large. Le peuple s’est réapproprié son vert, son blanc et retrouve les couleurs de la joie, même éphémère. Imaginez-vous cette même population si défaite il y a eu. A yayaye ail.
Les trompette ont fait oublier les tromperies quotidiennnes. Le voile a sauté les femmes ont dansé à visage découvert et en pleine rue. La mixité spontanée s’est imposé sans loi ni décret. Le temps de la fête. L’expression populaire s’est extériorisée, et toute la masse du service d’ordre avec tous les effectifs qu’on recrute paraissaient insignifiant. Peuple, c’est le nom qu’il faut donner à la démocratie.
21 novembre 2013
El-Guellil