Lorsqu’il faut attendre toute une vie pour prétendre à quelques mètres carrés pour abriter sa progéniture, lorsqu’il faut s’armer d’un trésor de patience pour retirer un document d’un service public, lorsqu’il faut toujours «graisser la patte» pour «acheter» son… droit, lorsqu’il faut attendre, sinon une éternité, du moins des années, pour frapper à la poire d’un petit responsable qui s’empresse de vous accabler de ses tourments pour vous empêcher de parler des vôtres, l’on a du mal, beaucoup de mal, à accepter l’idée que quelque chose est en train de changer dans le pays.
Si des nations s’imposent aujourd’hui en véritables maîtres du monde, ce n’est pas seulement grâce au génie de leurs gouvernements, mais aussi grâce au travail de leurs citoyens, tous leurs citoyens sans distinction aucune.
C’est manifestement de cela dont notre pays a besoin. Permettra-t-on aux générations actuellement en formation, et aux cadres jusque-là mis en quarantaine de rattraper le retard et mettre le pays au diapason ou continuerons-nous de boire le lbène jusqu’au lit.
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19 octobre 2013
El-Guellil