Le chikungunya, la dingue, la paranoïa qui saisit l’esprit du maraudeur au dessus du désert des huiles minérales maudites, le bacille d’Ebola, « la ghouma » des malheurs ancestraux au patrimoine des non-dits de la mémoire commune , la maitrise retorse du verbe dans la bouche du militant de base de la kasma, la « dâaoussou » made-in les séides en conclave de charognards et autres jeteurs de sort à l’Afrique des Africains….Donc toutes ces calamités ne se distinguent pas tellement de la plaie infecte constituée de la petite corruption nationale endémique , pratiquée par un incroyable déboulement de malins autochtones minuscules . Mi-humains mi-bestioles qui vivent en colonie tribale, en parasites sur la toison des peuples déjà couchés. Parasites incontestablement nés et faits pour opérer la rapine, dans le bon dos des vieilles croyances populaires attribuées au pouvoir du beylek et ses sbires. Des zombies survenus de nulle part mais d’ailleurs, sûr. Causant une drôle de langue de duplicité « poétale et sentimentique », soporifique , crachant haut et loin en l’air, et passant entre les gouttes de la retombée infecte. Des cohortes de chefaillons d’opérettes, acolytes ripoux, filles et fils de ripoux, qui procèdent impunément au pillage de pauvres pays crédules. Mis en sommeil létal, depuis que dominés par le mensonge élaboré en dogme et écrans de fumée à volonté . Sous brevets et blancs seings rétrocédés par l’Europe des démocraties parlementaires, spécialisées dans la grande exploitation humaine ,et à demeure du malheur des peuples absolument terrassés par l’ordre républicain. La tête dans la lunette de la guillotine. Combine qui rapporte gros, par la seule vertu du racontar des médias associés et engraissés à dénier les méfaits des uns , et fermer les yeux sur les tentations anthropophages de la gueuserie exotique des autres .Tout le marigot surpris en villégiature, la main dans le sac . Minables, nos figurants folkloriques, décidément increvables, insatiables, indigènes à perpète, et qui continuent à nous la raconter grave leur intelligence politique et de société.
Mais voilà que , de plus, la malédiction se démocratise…
Justement, Momo arrive à se faire embaucher dans un service public quelconque, au bas de l’échelle, pourvu que son job consistât au contact avec des usagers nombreux, dépendants. Momo découvre qu’il dispose du pouvoir de délivrer un document parfois indispensable pour prouver, au pauvre type d’usager , son existence sociale de citoyen, résident, contribuable, diplômé ou non , chef de famille, consommateur de tout et n’importe quoi, existence terrestre humaine, pour pouvoir bosser, être payé, se loger, étudier , se marier , être soigné si on ose dire ….
Tu parles d’un chacal dans la bergerie ! Momo la main dans la manne !
Momo va, en bonne conscience dixit par ‘’rapport à d’autres haut placés’’ , imaginé des fourbis, comme des pénuries d’imprimés spécifiques, stylos, papier buvard, gomme, photocopieuse, manques faits pour ne pas faire le job, ou s’y appliquer à condition . Momo va te programmer des séquences imprévisibles de jours de réception du public ( femmes , enfants, vieux, vieilles, jeunes , hommes séparément) , des périodes mensuelles particulières de transcriptions, horaires de signatures, de confirmation, de réclamations , remise solennelle de documents , tenant compte des matches télévisés de Vahid , des cycles lunaires , éclipses menstruelles des secrétaires du service .
Momo, comme aux feux tricolores de croisement, va libérer ou bloquer la population dépendante du papelard. Jusqu’à compromettre un tas de droits sociaux individuels, parfois vitaux , en punition à de mauvais « clients » .
Non mais ! qui c’est le chef ici ?
Et partout comme çà, régler le flux aux guichets des citoyens nécessiteux, fluidifiant le débit .
Va la combine pour le planton (chaouch) de la justice du canton, le vigile de la mairie, l’infirmière du médecin, le fils bègue du laitier sourd, la sœur divorcée à la couturière/coiffeuse/mécanicien /marieuse/cartomancienne clando et tout à la fois , logée dans notre bâtiment. Va pour le petit patron de la rédaction médiatique des footeux, un fauché qui aurait eu à construire sa baraque, caser ses gosses, vacances et le reste qui te confère une position sociale de standing bourgeois , « qach-bach »à Al-Djé .
Tant qu’on y est, s’incruster, tenir le poste, réglementer jusqu’au ridicule de nouvelles procédures, pour en tirer profit personnel de l’ordre nouveau, « collatéral » comme dirait George, le chirurgical-bang de la frappe dans le tas .
Voilà qui va permettre à Momo d’instaurer du passe-droit, privilège, piston, notoriété et retombées bénéfiques substantielles transformant fort avantageusement la vie, et le statut social local de Momo, lui même, l’ex « parking » de l’Impasse de la République. Vers la Place de la Victoire estropiée du foot .
Bien sûr, la combine à Momo éventée va être soutenue par une hiérarchie qui saura tirer profit malhonnête du substrat fructueux, à la base d’une bureaucratie increvable.
Heureuse d’être si peu enviée puisque si mal rémunérée.
Comme tout le monde ne le sait pas encore , la baraka dans la frugalité .
Farid Talbi
18 octobre 2013 à 10 10 30 103010
Le chikungunya (en abrégé, le chik) , est une maladie infectieuse tropicale, due à un arbovirus (noté CHIKV, pour chikungunya virus), un alphavirus de la famille des Togaviridae, transmise par des moustiques du genre Aedes. Le nom est d’origine makondée1 et signifie : « qui se recourbe, qui se recroqueville », à l’image des feuilles tombées des arbres qui se recourbent en séchant ; la traduction de chikungunya en français signifie « maladie qui brise les os » ou « maladie de l’homme courbé » car elle occasionne de très fortes douleurs articulaires associées à une raideur, ce qui donne aux patients infectés une attitude courbée très caractéristique.
La transmission du virus d’un humain malade à un moustique se fait par le sang aspiré lors de la piqûre. La contamination d’un homme sain est réalisée par la salive de moustiques qui ont été infectés quelques jours ou quelques semaines auparavant. Seules les moustiques femelles piquent.
Plusieurs espèces de moustiques sont susceptibles de transmettre le chikungunya, mais seules Aedes aegypti et Aedes albopictus ont été à ce jour identifiées comme vecteurs épidémiques, à cause de leur adaptation aux zones d’habitat humain. Ces mêmes espèces sont également impliquées dans la transmission d’autres arbovirus : dengue, fièvre dengue hémorragique (DHF), fièvre jaune, etc.
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