Aujourd’hui, les choses se sont compliquées. Mais cette fois, tout ne dépend plus que de nous. On n’est plus seuls maîtres à bord. D’une minute à l’autre, une chute inopinée, une otite carabinée, un caprice hystérique peuvent détruire les plans, pourtant les mieux construits. Impossible de prévoir, à coup sûr, une sortie, un loisir, voire un petit quart d’heure de temps libre, en silence.
Il faut, maintenant, voler ces instants, les optimiser à mort, en prévoyant la possibilité de devoir tout arrêter dans l’instant, pour une urgente urgence.
Déjà, à la rentrée sociale, on appréhendait la quotidienneté. Rentrée « sauciale ». C’est comme ça qu’elle devrait s’écrire. Sauciale because est mangée à toutes les sauces. On nous apprend que la facture alimentaire a doublé. Sont-ils en train de nous préparer à une crise? On nous dit que le budget de l’Etat souffre de trop d’investissements. Et quand ça va pas chez l’Etat et son budget c’est que, nous autres sommes appelés à serrer la ceinture, une ceinture qu’on ne porte plus les pantalons tombent et le mouton arrive
6 octobre 2013
El-Guellil