Cest ainsi que jalalatou, vêtu de ses plus beaux atours, décida de se faire accompagner de sa belle reine.
Sur le chemin, il rencontra un paysan, monté sur son âne, qui en voyant le roi lui dit :
«Seigneur, vaut mieux que vous rebroussiez chemin car il va beaucoup pleuvoir, dans peu de temps.»
Bien sûr, le roi continua en pensant:
«Comment ce type peut-il mieux savoir que mon spécialiste, très bien payé, qui m’a indiqué le contraire Poursuivons.»
Mais voilà que le ciel se couvre. En un clin d’œil, de gros nuages lourds, l’éclair et le tonnerre se mettent de la partie. Averse et foudre font rage, dévorant le sol sous les pieds de « lalla et sidi » Le roi trempé, sa reine se moqua de le voir dans un si piteux état. Furieux, le roi retourna au palais et congédia son fonctionnaire météo. Il convoqua le paysan et lui offrit le poste, mais le paysan refusa :
« Seigneur, je ne suis pas celui qui comprend quelque chose dans ces affaires de météo ni de climat, mais je sais que si les oreilles de mon âne sont baissées alors ça signifie qu’il va pleuvoir »
Et le roi a embauché l’âne La coutume s’installe et partout on se mit à recruter la gent ânarque pour les postes de conseillers, les mieux payés.
28 septembre 2013
El-Guellil