Qu’est-ce qui me pousse à parler de ces carrés de défenses et ces lignes d’attaques ? C’est les primes de match. Dernièrement un dirigeant de club a promis 200.000 dinars à chaque joueur pour battre l’adversaire. Un autre faisant dans la surenchère propose à ses poulains 300.000 dinars pour une victoire et on en est qu’à la troisième journée du championnat des kouajrjia Qu’adviendra-t-il quand les équipes joueront l’accession ou la rétrogression ? El guirra. Gagner par n’importe quel moyen. Coûte que coûte. Se battre jusqu’à ce que mort s’ensuive. Et des morts après les rencontres opposant les chasseurs de primes, il y en a eu, ce n’est pas l’actualité qui va nous démentir.
Il y a de quoi se poser des questions. D’où sort tout cet argent ? Toutes les saisons footballistiques, les clubs n’arrêtent pas de se plaindre. Difficultés financières, manque de subvention, absence de l’aide de l’Etat et que sais-je encore. Pourtant les footeux sont achetés à des prix qui défient tout entendement. Ils ont une prime de signature et un salaire mensuel, il y a de quoi demander aux services des impôts de s’y intéresser au lieu d’aller mettre sous pression des industriels qui créent des richesses
10 septembre 2013
El-Guellil