Evénement
Dans ce petit village où il ne se passe jamais rien, c’est soudain l’effervescence générale.
Des gendarmes, suivis de pompiers sirènes hurlantes, arrivent en trombe et se dirigent vers la demeure de Fatima, âgée de cinquante ans et mère de cinq filles.
Les villageois intrigués, sortent de leur maison pour voir de quoi il retourne. En arrivant sur les lieux, les gendarmes trouvent, gisant sur le sol et dans une mare de sang, le corps inanimé de Fatima, la tête fracassée et tout près une grosse barre de fer maculée de sang. Dans un coin, il trouve également Aïcha, la fille de Fatima, âgée de dix-huit ans.
Dès qu?on l’interroge, elle déclare que c’est elle qui a tué sa mère.
Pourquoi diable, cette jeune fille a pu agir ainsi ?
De fil en aiguille, les gendarmes démêlent peu à peu l’écheveau.
Aïcha est la dernière fille de Fatima, ses autres soeurs sont toutes mariées. Depuis quelque temps, elle fréquente un certain Mounir âgé de vingt ans.
Pour arriver à ses fins, Mounir, qui est un fieffé menteur, veut séduire par tous les moyens Aïcha. Il la harcèle à longueur de journée. Dès qu’elle sort de chez elle, il est derrière elle, il la suit comme son ombre et lui lance des mots d’amour et des déclarations enflammées.
Aïcha n’est pas indifférente à ses sollicitations, mais feint de ne rien éprouver. A force d’assiduité, Mounir conquiert Aïcha.
Les deux amoureux se voient régulièrement et, une nuit, Aïcha cède à Mounir et l’irréparable se produit.
La jeune fille est affolée, mais Mounir la rassure en lui promettant le mariage sous peu. C’est bercée par ses douces paroles, que Aïcha va commencer sa descente aux enfers. Un, deux, six, neuf mois passent et Aïcha n’est toujours pas demandée en mariage.
C’est alors qu’entre en scène, un nouveau facteur, qui oblige Aïcha à exiger de Mounir le mariage au plus tôt. Comme aucune précaution n’est prise Aïcha tombe enceinte. Elle informe Mounir qui panique et ne cherche plus à la voir.
Par crainte des remontrances de sa mère, Aïcha ne lui dit rien, mais Fatima finit par découvrir le pot aux roses et c’est la guerre entre la mère et la fille.
Sommé de prendre ses responsabilités, Mounir nie avoir eu une quelconque liaison avec Aïcha, et il n y a aucun moyen de le contraindre à reconnaître sa paternité.
Les tests ADN n?existant pas encore chez nous, c’est la parole de Aïcha contre celle de Mounir. Le père de Mounir refuse que son rejeton épouse une «traînée».
Pour l’empêcher de commettre d’autres frasques il le marie quelques jours après à la fille d’un de ses amis. Le jour des noces, Aïcha est dans tous ses états, sa tête est en feu, elle réfléchit au moyen de saborder la fête, en provoquant un scandale ou en commettant un crime sur la personne de Mounir, le félon.
En proie à ses pensées, sa mère s’approche d’elle et lui dit : «Si tu ne t’étais pas laissé faire, si tu étais intelligente c’est toi qu’il aurait épousée, mais comme tu as été idiote, c’est une autre qu?il épouse !»
Aïcha, qui s’était procuré une grosse barre de fer pour attenter à la vie de Mounir, s’en saisit et frappe sa mère à la tête de toutes ses forces jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Devant les faits avérés, Aïcha est écrouée pour parricide.
démêler l’écheveau
v éclairer les éléments d’une intrigue
6 septembre 2013 à 23 11 00 09009
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6 septembre 2013 à 23 11 00 09009
Découvrir le pot aux roses »
Signification
Découvrir un secret ou une supercherie.
Origine
Il existe plusieurs explications quant aux origines de l’expression « découvrir le pot aux roses », mais aucune n’a jamais vraiment été privilégiée. La première proviendrait des billets doux que les hommes déposaient sous les pots de fleurs chez les jeunes femmes, et que leur mari aurait pu découvrir. Cependant, « pot de fleur » ne s’utilise que depuis le début du XIIe siècle, et le verbe « découvrir » n’a pris son sens actuel de « découverte » que vers le XVIe siècle. D’autres ont supposé que le « pot aux roses » était le pot dans lequel les femmes conservaient leur fard, que les hommes auraient ensuite découvert, comprenant alors l’utilisation d’artifices. Selon d’autres encore, il faudrait comprendre le verbe « découvrir » dans le sens de « dévoiler » et non « trouver ». Il s’agirait donc d’un secret qui aurait été dévoilé par une personne chargée de le garder. Dans cette même optique, on a aussi sous-entendu que l’expression signifiait « enlever un couvercle » ; celui d’un pot contenant de l’eau de roses par exemple, ancêtre du parfum très utilisé au Moyen Age, et qui s’évapore si on ne le recouvre pas. Toujours en matière de parfum, certains ont affirmé qu’il s’agissait de la découverte de l’instrument qu’utilisaient les parfumeurs pour distiller les huiles essentielles et que semble-t-il, ils gardaient très secret. Pour les alchimistes, l’expression serait une allusion à la « rose minérale », poudre obtenue à partir de l’or et du mercure. Ce mélange rappelle la pierre philosophale, elle-même sujet de grand mystère… Ce qui est sûr, c’est que la rose est depuis bien longtemps symbole de secret. Ainsi, la rose, ou la fleur de façon plus générale, est souvent symbole de virginité. De plus, la légende veut que Cupidon ait donné une rose à Harpocrates, le dieu du silence, pour qu’en échange il taise à jamais les amours de Vénus. Parallèlement, on gravait au XVIe siècle ces fleurs sur les confessionnaux et on en sculptait dans les salles de banquets, ce qui devait rappeler aux convives que les confidences qui se feraient durant les repas n’étaient pas à divulguer….
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