En ce jour du 1 septembre 2013, je quitte mon lieu de travail à Boumerdes plutôt que prévu et pour rejoindre Alger pour les besoins d’un rendez-vous médical.
Je prends le train de 10h47 en partance pour Alger et je monte comme je le fais depuis 7 années en tête du train.
Dés que le train démarre un monsieur qui visiblement était monté juste derrière moi, m’aborde et parle de choses et d’autres. Le monsieur a l’air courtois et j’accepte de discuter avec lui le temps
d’arriver à Alger.
Au fil de la discussion le monsieur me semble inquiétant. Il alterne rictus et air sévère et me souffle 3 fois de suite dans l’oreille au cours de la discussion « J’ai vu des journalistes et écrivains
assassinés et ils n’étaient pas beaux à voir », »Ne t’inquiètes pas pour la République les services veillent ».
Il me dit également au cours de la discussion pourquoi y a t’il des écrits sur des personnes qui sont toujours présumés innocentes »
Devinant ce que cherchait visiblement la personne, je lui explique mes opinions et mes idées. Je lui précise même qu’il est logique que les gens s’indignent parce qu’ils aiment leur pays et qu’ils n’ont en pas d’autre.
L’homme alterne air sévère et rictus bizarre. Il me précise qu’il est retraité de l’institution. Il me précise qu’il sait que j’ai une personne à charge malade. Il m’explique également que ce peuple ne
comprend que la matraque.
L’homme visiblement et de manière courtoise m’intimide et exerce des pressions psychologiques sur ma personne. Je quitte le train une gare avant celle prévue pour quitter la rame et échapper à cette discussion.
Je ne peux taire cet épisode qui m’est survenu cette matinée. Et celle la première fois que ce genre d’intimidations et de menaces m’arrive.
Je voulais en informer les medias qui publient mes modestes contributions et ceux qui me lisent.
Alger, le 1 septembre 2013
2 septembre 2013
Salim Metref