Mardi 02 Août 2005 Par Ahmed BEN ALAM
Poussé par la curiosité, cet automobiliste a tenu à faire un crochet par le carrefour de Chevalley, avant de rentrer chez lui. On en parle depuis des mois de ce fameux tunnel que c´en est devenu une obsession. C´est qu´il a été attendu comme le h´lal, ce tunnel, comme le croissant lunaire, non seulement parce qu´on nous avait promis un bel ouvrage d´art, mais aussi parce que la vie était devenue impossible pour tous les quartiers entourant ce carrefour important de la capitale – Bouzaréah, El Biar, Dely Ibrahim, Beni Messous, Ben Aknoun, à cause des désagréments causés à la circulation. En un mot comme en mille, Chevalley était devenu la bête noire des automobilistes, qui, pour une raison ou une autre sont obligés d´emprunter cet axe. Première constatation de notre automobiliste, plutôt amère : ce petit crochet de rien du tout a calé pendant près de quatre-vingt-dix minutes entre le chemin Mackley, la Cour suprême et Chateauneuf. Deuxième constatation, plus agréable : sur l´axe El Biar- Chéraga, la circulation est devenue plus fluide , mais surtout on ne s´attendait pas à entrer de plain-pied dans les grottes du Tassili ou du Hoggar. On ne sait pas pour l´instant si c´est l´effet août, ou si c´est l´effet Ghoul. Connu pour ses chaleurs estivales à la limite du supportable, où la normale saisonnière descend rarement au-dessous de trente degrés Celsius, le mois d´août a l´art tout de même de vous réserver des petits coins à l´ombre, une tonnelle, un parasol, le feuillage d´un arbre, où vous pouvez trouver un peu de fraîcheur. Et Amar Ghoul est comme le mois d´août: après des mois de visites inopinées au chantier, de jour comme de nuit, où il fait mener la vie dure aux responsables des entreprises de travaux, menaçant et vitupérant, imprimant une cadence d´enfer au chantier, menant tout son beau monde à la baguette, le voilà son cadeau de père Noël : une grotte merveilleuse au coeur de la capitale, avec ses gravures rupestres et ses tableaux préhistoriques. Aux habitants d´Alger qui voulaient deux trémies pour que le circulation soit plus fluide, le ministre des Travaux publics leur offre ce qu´ils demandaient, en y ajoutant un musée. C´est sans doute cela la botte secrète de Amar Ghoul, un souci de la finition et un goût pour l´esthétique, dans un domaine où a régné pendant longtemps un manque flagrant d´initiative, avec cette impression un peu trop gluante qu´il s´agissait alors de consommer un budget et des enveloppes, sans regarder à la dépense, mais surtout sans plan directeur. La nouveauté avec Amar Ghoul, c´est que là, on voit qu´il y a un maître d´oeuvre et un maître de l´ouvrage. Ce n´est plus «le beylik, enta´a allah !» mais bien plutôt un bien de la collectivité, et donc un bien précieux. Les infrastructures de base sont le maître mot de cette décennie 2000. Autoroute Est-Ouest, rocade des Hauts-Plateaux, métro d´Alger, aéroport international d´Alger, et d´autres travaux tout aussi importants, il fallait que les choses se fassent à ce niveau au rythme voulu pour rattraper les retards accumulés pendant des décennies. La formule de travail trois-huit, imposant une cadence de 24 heures, a créé de nouvelles méthodes de travail en Algérie. Quant à l´esthétique, il fallait bien un jour se pencher sur ce volet, parce qu´en matière d´urbanisme, les erreurs qui s´accumulent finissent par donner un aspect hideux à nos villes, et c´est une chose à éviter. Quoique pour l´heure, en ce qui concerne Chevalley, on ne peut rien en dire, avant la livraison totale du projet. On verra alors si le plumage correspond à Votre ramage, monsieur Ghoul.
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20 août 2013 à 23 11 06 08068
Amar Ghoul (عمار غول), né le 21 février 1959, est un homme politique algérien.
Biographie[modifier
Amar Ghoul est né dans la wilaya de Ain Defla. Il obtient son bac de mathématique au lycée de Miliana en 1980. En 1986, il occupe le poste d’ingénieur d’État en Génie civil à Rouiba (ع ن). Il continue ses études ou il obtient un DEA en génie nucléaire. En 1989, il part pour la France ou il obtient en 1991 un doctorat en génie nucléaire. En 1998, il est diplômé à Oran où il est fait docteur d’État en génie mécanique.
Sur le plan politique, il est élu en 2002 et 2012 député à l’Assemblée populaire nationale pour le MSP mais il ne siégera jamais, appelé à chaque fois à un poste gouvernemental.
Il a fait partie des quatorze derniers gouvernements en tant que ministre de la pêche de 1999 à 2002 puis comme ministre des travaux publics depuis 2002.
En 2012, il quitte le MSP, pour créer le TAJ (Rassemblement de l’Espoir de l’Algérie)1.
Fonctions politiques
1999-2002 : Ministre de la pêche et des ressources halieutiques
2002 Élu député de la Wilaya d’Ain Defla sur la liste MSP
2002-2012 : Ministre des travaux publics
2012 : Élu député de la Wilaya d’Alger sur la liste de l’Alliance Verte
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