Ni en haut, ni en bas, ni à droite, ni à gauche. Seuls quelques gesticulateurs invisibles continuent de secouer un cocotier, vidé de sa sève nourricière.
J’ai appris dans ma tendre enfance que l’homme vrai est celui qui met ses actes là où il met ses mots. Une belle «devise» qui ne vaut plus un sou dans la tête «encombrée» de ceux qui ahanent à tirer la charrette nationale, en supportant les bœufs sur leurs épaules voûtées. Mais qui mieux que l’auteur «oublié» du «Phénomène coranique», pouvait mieux parler du complexe du colonisé, et de la «prédisposition atavique» de certains peuples à se faire monter sur le dos, se laisser mettre des œillères sur les yeux, et n’avancer, -de quelques pas hésitants»-, qu’avec des aiguillons plantés dans la croupe. Oui, il y a longtemps que l’Algérie, mon pays, vole à sa propre découverte, en fouillant dans sa mémoire frelatée. Né un jour sans lumière, le pays de Zabana survit jusqu’à l’âge adulte, avec un point d’interrogation en guise de nez pointu. Oui, je sais que tu me comprends. Le pays, comme un khammès, porte sur son dos voûté le blé «argenté» de son maître, et jeter quelques scories au petit peuple affamé. Je me souviens encore de ma dernière leçon, avant que le stylo ne me distance définitivement : la leçon raconte l’histoire de cette pauvre chamelle, à laquelle son «proprio» nomade, dans son voyage vers la fin du monde, voulut faire porter sur son dos anguleux la tente et ses tréteaux, son troupeau de chèvres et de moutons, sa marmaille de douze enfants et trois bébés, son harem de dix douces moitiés édentées, son outre sans fond, et sa propre collection de dentiers en faux ivoire. Arrivé quelques kilomètres plus loin, la pauvre bête de somme, accablée jusqu’aux dents, se mit à trébucher, puis à chialer comme pisse de vache, avant de s’affaler sur le sol sec comme un roc, avec un gros sourire en guise de testament.
Oui, je sais que vous m’écoutez : le «proprio», peiné par la morte subite de sa chamelle, prononça, paumé en plein désert, une poignante oraison funèbre à la mémoire de sa pauvre bête, sacrifiée sur l’autel des charges trop lourdes à porter. Sur sa tombe, le «proprio» inconsolable écrira, avec des larmes d’un caïman pris comme un rat à peu près ceci : Ici repose ma chamelle, écrasée par le poids inutile de ma vie, la surcharge de mon âge, la lourdeur de mon cœur, et la terrible vanité de ma mort. Après son départ annoncé, avec la solitude d’un cadavre, le «proprio» entendit une voix sépulcrale lui susurrer à l’oreille : la douleur peut durer 50 ans ou plus encore, alors que la mort, cette «délivreuse», ne dure qu’un furtif moment. Rien que ça Venez sauver le pays SVP, ça ne peut plus attendre. Bien à vous les Anciens reposez en paix »
24 août 2013 à 8 08 59 08598
l doit obtenir un quitus de la Banque d’Algérie : Djezzy exclu de la 3G ?
par El-Houari Dilmi
L’opérateur de téléphonie mobile, Djezzy, «doit d’abord régler son différend avec la Banque d’Algérie (BA) avant de soumissionner pour une licence de la troisième génération (3G)» a indiqué ce jeudi, depuis Ain Defla, le ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Moussa Benhamadi.
En effet, le membre du gouvernement cité par l’agence APS, a expliqué que l’opérateur Orascom Telecom Algérie (OTA) «a été pénalisé et il doit régler son dossier avec la Banque d’Algérie pour pouvoir soumissionner pour une licence de téléphonie mobile de 3e génération (3G)». Selon Moussa Benhamadi, «l’opérateur Djezzy a été interdit de transférer ses avoirs vers l’étranger et cela l’empêche d’accéder au futur marché de la 3G en Algérie». Le cahier des charges relatif à la 3G contient « des dispositions qui exigent des soumissionnaires l’obtention d’un quitus de la part de la Banque d’Algérie pour pouvoir bénéficier d’une licence d’exploitation», a-t-il expliqué. Cette disposition «n’est pas spécifique à l’Algérie», a encore précisé le ministre. M. Benhamadi a expliqué qu’il existait «deux phases à respecter pour l’octroi de la 3G, à savoir une attribution provisoire de la licence et un décret portant attribution finale de la licence». Pour rappel, le retrait du cahier des charges de la 3G a été lancé la semaine dernière. Mercredi dernier, le chef de département communication de l’Agence de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), Amar Ingrachen, a annoncé que la date limite pour le dépôt des offres concernant la téléphonie mobile de troisième génération (3G) est fixée au 15 septembre prochain. Il a précisé que l’opération d’études des offres «prendra donc un mois», et l’opération d’attribution des licences est prévue pour le 15 octobre.
M. Amar Ingrachen a également souligné que les trois opérateurs de téléphonie mobile présents sur le marché algérien ont tous les trois retiré le cahier des charges. Le chef de département communication à l’ARPT a souligné, par ailleurs, qu’en principe, «la 3G sera opérationnelle en Algérie à partir du début du mois de décembre». Le type de licences qui sera octroyé aux opérateurs sera en fait celui pour les normes spécifiques à la 3G et la 3G+, a-t-il encore précisé, affirmant que pour le moment «la 4G n’est pas encore envisagée».
Au mois d’avril dernier, Moussa Benhamadi avait déclaré que «le retard du lancement en Algérie de la téléphonie mobile de troisième génération (3G) est dû au report de l’acquisition de l’opérateur Djezzy et non pas à une prétendue crainte du Printemps arabe», ajoutant que «l’Etat algérien ne veut pas priver Djezzy, qui compte actuellement plus de 17 millions d’abonnés », avec un total de 36 millions d’abonnés à la téléphonie mobile en Algérie, et plus de 11 millions d’utilisateurs de l’Internet haut débit et via le mobile.
Selon des observateurs au fait des arcanes de ce dossier à multiples rebondissements, cette décision, (Ndlr: l’obtention d’un quitus de la part de la Banque d’Algérie), pourrait pénaliser Djezzy sur le plan financier, avec le risque de voir ses principaux abonnés se tourner vers les deux autres opérateurs (Watanya Télécom et Mobilis) pour pouvoir bénéficier des services de la 3G, dont le lancement est «en principe» prévu vers le 1er décembre prochain.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5186838
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
25 août 2013 à 11 11 48 08488
oui Monsieur Houari Dilmi, vous avez raison? a l´époque du colonialisme aux allures fascistes, pour nous les algeriens rien, a part le fouet,crachat,l´humiliation…ect pas d´études supérieurs, une vie dans le gheto, les quartiers pieds-noirs (espagnols,portugais,maltés…ect) interdit aux indigénes(nous les algeriens dans notre propre pays) et aucune liberté d´expression même pas un oufff… mais des hommes et des femmes ils ont combattu au nom d´Allah pour purifier la patrie de la (najassa)ils ont combattu pour notre dignité,pour notre honneur,notre liberté,notre indépendance,pour notre droit,le droit d´exister comme (Ghaci) peuple dans ce monde, ils nous ont libérés de l´esclavage, Fatma bonniche chez madame Esposito, Ali khamés (metayer) chez l´odieux colon rodriguez, Kaddour pour arrosé le jardin de l´odieux administrateur de la commune mixte avec la cravache a la main symbole du colonialisme fasciste, les enfants nu pieds cireurs,vendeurs de journaux a la criée…ect, ils nous ont libérés du code d´indigénat de la honte et les lois d´exceptions maltraité dans notre propre pays au gout d´un apartheid qui ne dit pas son nom. Allah yarham chouhadas.