Inhumé à l’extérieur du cimetière de Lamartine, près d’Orléansville sous des petits tertres de terre devant la pression des colons fanatiques de l’Algérie française, avec ses compagnons tués ce jour là à ses côtés dont l’Aspirant Henri Maillot et trois maquisards Musulmans. Après l’indépendance ils ont été enterrés dans le carré des martyrs du cimetière de la ville devenue El Karimia. Le corps de l’Aspirant Maillot lui, a été ramené à Alger. – Source : Le maquis rouge de Serge KASTELL – Editions l’Harmattan. Aujourd’hui, une rue porte son nom non loin du quartier de la gare à Biskra, ville d’Algérie où est né et a vécu une grande partie de sa vie, Maurice Laban où il était très apprécié par la population musulmane. Cette rue a été inaugurée au début des années 2000, en présence de sa femme, invitée par la willaya de Biskra. Après des dizaines d’années de silence, l’Etat Algérien, reconnait enfin ces Algériens d’origine européenne, qui ont pris une part active dans le combat pour l’indépendance.
Maurice Laban (né le 30 octobre 1914 dans le Sud-Constantinois à Biskra en Algérie Française et mort le 5 juin 1956 non loin du village de Lamartine près d’Orléansville) est un Français d’Algérie, membre du Parti communiste algérien et des Brigades internationales pendant la Guerre civile espagnole. Il est tué par l’armée française alors qu’il avait pris le maquis dans les Aurès aux côtés de l’aspirant Henri Maillot.
Jean-Luc Einaudi lui a consacré son livre Un Algérien, Maurice Laban sorti en 1999.
19 août 2013
Les amis d'Algérie