Les écarts sont désormais astronomiques entre les nantis et le commun des mortels. Plus rien ne semble arrêter ce grand délire. Alors, torrr..
Oualefna notre rôle de pions qu’on déplace ou qu’on jette au gré des restructurations improvisées, des réformes qui ne sont à chaque fois que des reculs de plus en plus violents de notre pouvoir d’achat, d’un modèle social qu’on n’a jamais eu.
Des êtres, dois-je dire des monstres, gouvernent les hommes-pions (morpions) comme des entités abstraites condamnées bientôt au travail ou au chômage jusqu’à ce que la mort survienne, des populations entières de salariés qui ne sont plus que des esclaves des temps modernes.
Les médias sont devenus de simples objets d’abrutissement collectif, d’un conditionnement savamment orchestré pour faire de chacun des pions des bêtes à consommer, des voraces de la dépense inutile. Nous sommes réduits à une sous-humanité tournée exclusivement vers la seule satisfaction des gourmandises. On est poussés à L’khatofa. Koulni naklek.
D’accord ils finiront tôt ou tard par tarir leurs propres revenus. Les bermils ou bettiya qui restent au sous-sol. Ils ne pourront plus s’enrichir quand ils auront fait de nous des miséreux, des mendiants, des indigents. Mais en attendant, disons tous en chœur torrr et Allah yastorrr.
15 août 2013
El-Guellil