le 26.07.12 | 10h00
La crise financière de 2008-2009 et la crise économique mondiale qui a succédé et qui continue de sévir nous interpellent effectivement sur les limites du modèle et le besoin d’ouvrir un vrai débat sur le type de modèle économique à mettre en place, donc un débat sur la place de l’Etat et la forme de l‘entreprise et de l’organisation économique du futur.
En ce sens, je rejoins le professeur avec en moins la verve et le lyrisme que je n’ai pu acquérir en raison d’une longue présence sur le terrain de la politique économique réelle. Si les tenants du néolibéralisme ont peu de crédibilité avec leurs recettes telles que la baisse des impôts et de la dépense publique, accompagnée de la poursuite de la déréglementation économique (dont celle du secteur financier avec les excès et les déviations que nous découvrons de jour en jour), laquelle fait fi de l’histoire économique récente, les tenants du keynésianisme et de l’intervetion de l’Etat n’en mènent pas large aussi.
Leurss positions en faveur d’une redynamisation de l’Etat et de la demande ne sont que des vues « à court erme. Rien n’est proposé pour affronter les problèmes d’emploi qui risquent de compromettre l’avenir de toute une génération.
Rien n’est mis sur la table pour discuter des limites de la consommation face à l’épuisement des ressources. Aucune idée n’est suggérée sur les nouvelles technologies qui devraient sous-tendre un futur sans excès de consommation.
Et sans oubliers les questions de réparition de la richesse nationale, de la formation et de l’éducation. Le professeur a mis en avant des idées. Intéressantes, mais qui manquent de profondeur. Je crois qu’il faut aller beaucoup plus loin.
Le futur reste à débattre et ce futur passe par des positions novatrices sur le plan macroéconomique et structurel. Il faut réinventer les systèmes financiers, revoir les fonctionnements des marchés du travail, prendre en considération les impératifs écologiques en mettant en place des nouvelles technologies et s’assurer d’une répartition équitable du revenu national.
9 août 2013
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