En plus, les sacs noirs ont la mauvaise réputation de porter les pots-de-vin qui gangrènent les relations sociales à tous les niveaux de la société Algérienne ainsi disloquée. Ces sachets repoussants énervent les gens de tous âges et donnent une mauvaise image du pays. A l’image, à peu prés, d’autres sujets déplaisants liés à l’actualité politique nationale devenue déprimante du fait qu’elle décourage une grande partie de la population déjà déprimée par d’autres faits d’actualité interne et externe.
Cette locution proverbiale s’applique également aux personnes qui changent d’opinions et de partis politiques selon les conjonctures et le climat à la merci du moindre coup de vent susceptible de générer des tempêtes. Comme c’est le cas, ces derniers temps, chez-nous. En effet, certains partis ont semé tant de mensonges et récoltent actuellement les orages en termes de mécontentement et démobilisation de leurs partisans et sympathisants.
Par voie de conséquence, à force de les duper constamment en accusant, le système politique en place d’être la cause de leurs déboires électorales voire qu’ils ont été « trahis » par ledit système (nidham), pour se dégager de toutes responsabilités, alors ils tournent casaque au moindre changement de cap du régime, afin de se faire une seconde virginité.
Ils sont également capables de se transformer en fuyards quittant les partis Désormais, la majorité de la population est assez informée, de leurs menées, malgré leurs multiples maniements polluant les esprits d’une certaines partie du peuple. Visiblement, les Algériens et Algériennes, ne sont plus comme avant.
Cependant, il existe encore des groupes d’intérêts manipulateurs endurcis, au sein de ces partis politiques et ailleurs, qui restent attachés à ce genre d’opportunisme politicien du fait qu’ils essayent d’éviter, sinon dévier autant que possible, les déceptions orageuses des populations qui n’ont plus confiance en leurs paroles
Ainsi, ils se disculpent, toujours trop tard, de tout compromis avec qui que ce soit, après des décennies de profits, en tous genres, sur le dos de leurs électeurs voire celui du peuple dans son ensemble. Après avoir pollué le paysage politique du pays, ils veulent maintenant se nettoyer des souillures qu’ils ont propagées !
En plus, ils disent que l’art de la politique, c’est de changer d’avis à l’air du temps. Chez quelques partis politiques Algériens, ci-dessus mentionnés, c’est toujours trop tard par rapport à ceux d’autres pays similaires qui ont su s’opposer impartialement à temps et, surtout, savent mesurer le temps qui passe vite sans qu’on s’aperçoive. On dit chez-nous, lorsque les douars avancent vite, le notre marche en boitant. En effet, aux temps actuels, les nouvelles générations ont d’autres airs et manières d’exister et de raisonner culturellement, cela va sans dire, dont la soif de mieux s’informer et d’évoluer à l’air du temps.
Ces derniers temps, un des groupes dirigeants le pays, a pris les devants de la scène politico médiatique, en déclarations minutieusement synchronisées, dans une grave affaire politique embrouillée, sans pour autant prévoir qu’il va récolter, à brève échéance, les tempêtes qu’il a semées, intempestivement, du fait qu’il n’a nullement l’aptitude de contrôler ni de contenir les conséquences et les colères orageuses des citoyens et citoyennes assaillies par tant de déceptions. Par expérience, une pluie orageuse, accompagnée de vents, qui dure plus qu’il en faut, provoque des crues d’oueds charriant tout sur leur passage. Y compris les sacs en plastique qui vont s’enterrer dans les bas-fonds et les exutoires naturels menant aux chotts.
Par conséquent, la lutte contre des clans, les corruptions, les mensonges et des paroles en l’air, le trafic d’influence, de drogue , le combat contre tout ceux qui sèment le vent et sous-estiment les tempêtes, sans pour autant qu’ils sachent mesurer les conséquences, de ces maux, s’annonçant nuageuses et houleuses aux horizons, nécessitent une vigoureuse prise en charge purifiant, une fois pour toutes, le pays des médiocrités politiciennes claniques, corrompues et corruptrices, qui ont fait trop de mal au peuple Algérien et à ses élites dirigeantes sincères qui, parfois, à leur corps défendant, ressemblent aux moutons de Panurge !
30 juillet 2013
Ali Brahimi