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Quand la clé de voûte tunisienne cède par Abdelkader Leklek

29 juillet 2013

Abdelkader Leklek

Commençons par décrire la célèbre expérience du psychologue Stanley Milgram, dont la première version s’est tenue dans un laboratoire de l’Université de Yale. Milgram avait monté cette expérience pour étudier les mécanismes qui amènent des personnes à en torturer d’autres. Il voulait également déterminer s’ils le faisaient en raison de spécificités individuelles ou en raison d’un contexte particulier. 

On lui prêtait l’acte héroïque d’avoir  défié Ben Ali, en refusant l’ordre le 13 janvier 2011 de tirer sur les tunisiens lors de la révolte annonciatrice de l’hivernal printemps arabe. Sur ce fait le général de corps d’armée, Rachid Ammar, ne s’est jamais clairement prononcé. Mais il aurait répondu sèchement au président fuyard, qu’il lui demandait par téléphone à partir d’Arabie Saoudite, de pouvoir rentrer au pays, de ne pas le faire, et que s’en était fini. Cependant il descendra lors des émeutes ayant suivi la fuite du généralissime Ben Ali et de sa régente de femme, en grand uniforme de général de corps d’armée, sur la place de la Casbah de Tunis, siège du premier ministère, pour apaiser les foules, dire l’impartialité de l’armée, et affirmer le rôle républicain de l’institution. Ce geste était la réponse muette mais déterminée, attestant que l’armée tunisienne s’adressait en premier aux tunisiens, pour exprimer sa solidarité à la révolte, mais c’était également un signal fort destiné à tous ceux de l’intérieur et de l’extérieur, qui voulaient impliquer les forces armées tunisiennes dans ce conflit, essentiellement politique. Et Rachid Ammar se tut depuis, du moins publiquement, obligation de réserve oblige, jusqu’à ce lundi 24 juin 2013. Il annonça en soirée, dans une émission grand public, diffusée à une heure de grande écoute, par la chaîne Et-Tounissia, animée par Moez Ben Gharbia assisté de l’écrivain Slah-Eddine Jourchi, l’un des connaisseurs les plus avertis des mouvements intégristes et des phénomènes politico-religieux dans le monde arabo-méditerranéen. Cet ancien journaliste, est aussi militant des droits de l’homme : At-Tassi’a Laylen, neuf heure du soir, sa décision de changer le fusil d’épaule. Il s’exposa brusquement et avec âpreté à tous les Tunisiens qui espéraient encore sortir de cette tourmente islamiste, c’est-à-dire, les plus nombreux, pour leur avouer que lui-même avait peur. Désespoir et désillusion, déconvenue et déception. Y aurait-il pire cauchemar au lendemain d’une révolte populaire pleine d’espérance ? Mais alors, qu’est-ce qui aurait bien pu pousser ce général de corps d’armée de prendre cette brutale décision à plusieurs niveaux mystérieuse, car difficilement déchiffrable. Et de surcroît à ce moment particulier, pour le moins enrobé d’instabilité et d’incertitudes, de la vie de son pays ? Cet homme par d’aucuns dépeint comme étant un professionnel, patriote, humain et modeste. Surnommé par ses concitoyens, le fils du peuple, il avait ce soir là surpris tout son monde. Ce natif de la petite ville côtière de Sayada, située à une quinzaine de kilomètres au sud de Monastir, dans le Sahel tunisien, où les gens vivent essentiellement des durs métiers de pêche,est venu au monde,soit en 1945 ou en 1946. Il fit sa scolarité primaire à Sayada, avant d’intégrer le prestigieux lycée de Sousse, pépinière dont est issue la quasi majorité de l’élite politique tunisienne, d’où il sortira bachelier. Juste après, il entre à l’académie militaire de Fondouk j’did, fraîchement créée par Habib Bourguiba, et fera partie de la première promotion 1968/1969, d’artilleurs formés en Tunisie indépendante, baptisée du nom du grand réformateur tunisien d’adoption, Kheir-eddinr Etounsi. Cet homme légendaire, dont une effigie, le représentant sur un cheval blanc,l’épée à la main droite,orne sur un face, le billet de 20 dinars tunisiens,rénova lors de son mandat de président du grand conseil tunisien 1862/1864, sous le règne du 20èm Bey de Tunisie Saddok,1859/1882, la douane, les habous, la mosquée Zeïtouna et la justice tunisienne. Il créera en 1875, le Collège Saddiki , en hommage au bey régnant, Saddok Bey, cet établissement moderne à l’époque reprendra pour une grande partie les enseignements dispensés par les lycées français. Ce sera le pendant avant-gardiste, de ce qui se faisait à la Zeïtouna. D’ailleurs un conflit latent entre saddikiens et zeïtouniens durera longtemps entre plusieurs générations. Il modernisera également l’administration beylicale, qu’il expurgera de ses éléments corrompus. Rachid Ammar ira ensuite parfaire sa formation dans une école d’artillerie en Turquie. Il gagnera ses différents galons, selon plusieurs témoignages, à sa rigueur dans le travail, à sa discipline et à sa modestie, disent ceux qui l’ont côtoyé. Il sera général de corps d’armée et deviendra enfin chef d’état major interarmées.

Il occupera ce poste suite à la mort accidentelle du général Abdelaziz Skik chef d’état major de l’armée de terre, en compagnie de 13 hauts gradés de l’armée tunisienne, dans un crash d’hélicoptère le 30 avril 2002, demeuré énigmatique, survenu dans la zone Medjez-el-Bab, entre Béja et Tunis, ou passe l’Oued Medjerda, fleuve nourricier fertilisant des milliers d’hectares de terre tunisiennes, qui prend sa source en Algérie, à Souk-Ahras,avant que ses eaux ne se jettent en méditerranée près de Bizerte. Rachid Ammar fera son école d’état major et son école de guerre en France, contrairement au généralissime Ben Ali qui se vantera d’avoir été formé chez les Américains. Et c’est d’ailleurs pour cela que les observateurs disent de Rachid Ammar, qu’il a été formé comme ceux qui pensent que les militaires doivent rester dans leurs casernes. Le 24 janvier 2011, durant la révolution du jasmin, il choisira le contact direct avec la population qui occupait la place du gouvernement pour exiger le départ de ceux toujours aux commandes du pays, qui avaient collaboré avec Ben Ali pour réprimer le peuple, et qui voulaient en ces troubles circonstances, se refaire une virginité, et échapper à toute reddition de comptes. Rachid Ammar aurait pu choisir un autre support de communication, pour rencontrer la population, il vêtira son uniforme et alla serrer des mains. On dit que c’était sur incitations de Mohamed Ghannouchi, le quasi inamovible premier ministre de Ben Ali, 17/11/1999, 27/02/ 2011, rien à voir avec Rached, alias Ghannouchi, le chef doctrinaire d’En-Nahdha, et véritable décideur en Tunisie du moment, qui réellement s’appelle Rached Khériji. Simple homonymie. Ce jour là le général de corps d’armée, le militaire formé à donner des ordres, s’adressera à la foule, aux civils en ces termes policés, rapportés par l’hebdomadaire  »jeune afrique » , en quatre messages : premièrement, » nous sommes fidèles à la constitution et ne sortirons pas de ce cadre ». Deuxièmement,  »Nous sommes les garants de la révolution des jeunes et veillerons à ce qu’elle arrive à bon port ». Troisièmement, Nous ne réprimerons pas les manifestations pacifiques, mais celles-ci ne doivent pas aboutir à créer un vide, car le vide mènerait à un retour de la dictature ». Et enfin,  »il faut laisser travailler ce gouvernement – entendre, celui de Mohamed Ghannouchi élargi par la force de la révolte- ou un autre ». Alors que s’est-il passé entre cette assurance dans les déclarations, entre cet aplomb dans le geste de janvier 2011, et la bourrasque dans l’annonce de la démission du 24 juin 2013 ? Deux ans et demi, en temps relatif, cela fait beaucoup, comme il peut faire peu en temps absolu. Chacun, chaque chose, et chaque être évolue à l’allure de son horloge. Le temps, cette dimension, n’est immuable, ni absolu, tout dépend de la sphère à partir de laquelle on le mesure. Le temps est dépendant de l’espace, comme démontré par Albert Einstein, toutefois, ici cette équation, s’il en est, n’est rappelée, que pour revenir à ce qu’il se passe en Tunisie, prise comme espace d’évènements. La clé de voûte de cet ensemble post révolte, périclite, cède au sens premier exprimant l’abandon, comme selon d’autres acceptions indiquant la disparition et aussi des renoncements. Fatigué serait-il le général Ammar Rachid ? C’est humain, sauf qu’au pays des généraux, à partir de Elyssa, la reine de Didon, en passant par Hannibal, Hasdrubal et Magon Barca, ces phéniciens fondateurs de Carthage, jusqu’à Kheïr-eddine, et à Ben Ali dans ces premières intentions lors de son coup d’état médical. Au pays d’Ibn Khaldoun maître du temps cyclique, de Abou El Qassim Ech-Chabbi, auteur de ce formidable quatrain, qui annonçait : »Lorsqu’un jour le peuple veut vivre, Force est pour le destin de répondre, Force est pour les ténèbres de se dissiper, Force est pour les chaînes de se briser », repris dans l’hymne national tunisien, de Habib Achour, ce grand patriote syndicaliste assassiné par la main rouge, les ultras promoteurs de la présence française en tunisie. De Habib Bourguiba, Le combattant suprême, le bâtisseur de la Tunisie nouvelle, le libérateur de la femme, et de Chokri Belaïd victime du projet salafiste qui se concocte en Tunisie et de la politique laxiste menée par la troïka, qui gouverne la Tunisie depuis octobre 2011. Juste avant son assassinat Chokri Belaïd déclarait, sur une chaîne périphérique : » qu’il ne voyait pas l’intérêt du prolongement de l’état d’urgence en Tunisie ». Avant de souligner :  »que l’armée tunisienne est la seule armée au monde qui n’est pas en état de guerre, mais qui est tout de même sur le terrain depuis plus de deux ans. C’est dangereux a-t-il précisé, car les soldats sont épuisés.

De ce fait il existe un complot qui vise à affaiblir l’armée, pour faciliter le passage sur les frontières de terroristes et d’armes. Comme il existe certaines parties qui ont la volonté de démanteler l’Etat tunisien ». Dans cet aréopage tunisien, forcément sélectif, On ne renonce pas. Poussé à bout, Rachid Ammar a-t-il calculé et tout mis en scène pour partir à ce moment crucial et déterminant pour son pays ? Lui, cette représentation tangible de l’armée tunisienne qui fédèrent la quasi majorité des tunisiens, annonçant mystérieusement son départ le jour de la commémoration du 56 ème anniversaire de la création de cette armée. Cet élément clé de voûte qui a su maintenir à différentes phases, mais aussi lors de crises institutionnelles, la cohésion de tout un peuple par sa simple présence, par le professionnalisme et le dévouement de tous ses personnels, se dérobant ainsi. Lors de cette émission, Rachid Ammar avait dit beaucoup de choses, mais tout ce qui a été retenu, fut cette sentence : » J’ai demandé à bénéficier de mon droit à la retraite, ayant atteint l’âge limite. Je l’ai demandé samedi, 21 juin au président et il a accepté mon départ ». Sauf qu’avant cela il affirmait :  » Je crains pour la Tunisie des camps d’entraînement jihadistes. Des usines de fabrication de mines existent dans notre pays depuis plus d’un an et nous ne le savions pas. Nous n’avons pas les moyens de maintenir la Tunisie debout. Il ajoutera aussi durant cette émission débat qui durera trois heures : » les jihadistes qui s’entraînaient là depuis un an se sont repliés mais ils sont clairement en lien avec Al-Qaïda au Maghreb Islamique, et ont pour objectif d’affaiblir l’État tunisien  », a-t-il indiqué en substance, tout en révélant ses craintes pour son pays qui, estime-t-il, n’est pas assez outillé économiquement pour faire face aux tentatives de déstabilisation. La somalisation de la Tunisie n’est pas à exclure, ajoutera-t-il. Il dira amèrement que : » il avait aussi souligné la faiblesse et les défaillances de l’appareil de renseignement, pourtant indispensable pour lutter contre le terrorisme ». Venant d’une pareille source, tout cela n’augure pas des lendemains révolutionnaires qui chantent au pays du jasmin. Car celui qui affirme sereinement avoir décliné l’offre à lui faite par ceux qui gouvernaient la Tunisie, juste après la dérobade de Ben Ali, de prendre le poste de président de la république pour des impératifs d’éthique, républicains, qui exigent que les militaires ne se mêlent pas de politique, selon les principes constitutionnels, assènera lors de cette émission que : »l’objectif des terroristes était de prendre le pouvoir ». Il y a là de l’incohérence, de la part de celui qui parle de sa crainte de somalisation de la Tunisie en disant :  » je suis allé dans ce pays et je sais de quoi je parle ». Il y a également de la contradiction dans tout cela. Sauf que ce qui se disait à voix basse dans le tout Tunis, il y a déjà quelque temps s’est avéré dès lors être vrai. Explications : les islamistes qui gouvernent en Tunisie avaient décidé de se défaire de cet officier. Dans cette longue interview, il avouera : »les groupes de terrorises ont séjourné pendant un an au mont Chaambi, mené leurs préparatifs sans que personne n’en avise les autorités, ni les habitants des hameaux avoisinants, ni les gardes forestiers qui sont, précisera- t-il, un corps paramilitaire. Cette affaire est très grave. Nous aurons d’autres Chaambi ». C’est-à-dire que c’est le ministre de l’intérieur d’il y a une année, Ali Laarayedh, l’actuel premier ministre, qui pour des raisons, non dites par Rachid Ammar, mais facilement lisibles, aurait tu, sinon facilité cette présence à Djebel Chaambi. Le ministère de l’intérieur en Tunisie est le chef de la police tout court, et des renseignements généraux, mais aussi de la garde nationale, la gendarmerie, qui couvre par ses brigades territoriales toutes les zones rurales du pays. Alors, il est à se demander, qui avait intérêt à ce que cette présence soit cachée aux différents services de l’armée ? Qu’à cela ne tienne, dans leur œuvre désconstructrice, et pour en rajouter une couche déstabilisatrice, les islamistes avaient fait activer leurs réseaux médiatiques pour fragiliser l’armée et son chef Rachid Ammar. Le premier à ouvrir les hostilités fut Mohamed Abbou, qui le 6 juin 2013 publiait sur sa page facebook une violente diatribe contre le général Rachid Ammar. Il appelait à son limogeage et à son remplacement par un autre haut gradé de l’armée. Il avait commencé son texte par cette proclamation d’autorité, commandant :  » qu’il est temps de changer le commandement militaire  » car dira-t-il : » Les corps de nos soldats et nos agents de sécurité sont déchiquetés dans les explosions de ces mines au Chaâmbi. Et à chaque fois que nous pensons que l’affaire est close, de nouvelles mines explosent, et s’approchent aujourd’hui des zones habitées ».  »Il faut aujourd’hui effectuer un changement à la tête de l’institution militaire, et nommer un nouveau chef d’Etat major des trois armée. Il n’est pas logique, proclamera-t-il, qu’un responsable puisse garder son poste alors qu’il a échoué dans sa mission. Le nouveau promu devra donner un nouveau souffle de l’institution militaire, et permettra assurément de mettre fin aux attaques du Chaâmbi  ». Tout est dit. Mais qui est donc ce monsieur Abbou ? Il est ministre auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme administrative dans le gouvernement Hamadi Jebali, de décembre 2011 à juin 2012 et secrétaire général du Congrès pour la République le CPR du président Marzouki, de mai 2012 à mars 2013. Il présentera sa démission de son parti le 17 février 2013 avec l’intention de créer un nouveau parti social-démocrate, avant de se raviser le 22 février. Le 14 mars, il présente une nouvelle fois sa démission. Et le 12 juin, il annonce la naissance d’un nouveau parti, le Courant démocratique.

On le dit, dévoré par son ambition présidentielle, il est prêt à tout, même à s’allier avec le diable. On le dit aussi calculateur. Ayant selon ses propres conjectures, constaté que son ancien mentor, et actuel président de la république par intérim, Moncef Marzouki ,ainsi que le deuxième élément de la troïka, Mustapha Ben Jaafar, président de l’assemblée nationale constituante  » sont grillés », que les leaders de la gauche, n’ont assez de chance et que Béji Caïd Sebsi sera légalement éliminé, pour cause de condition d’âge à la prochaine présidentielle, il se voit déjà président, candidat du Courant Démocratique ,mais parrainé et installé par les bonnes grâces de Rached Ghannouchi et son parti En-NAhdha. Les islamistes en Tunisie évitent le poste de président de la république, du moins en l’état actuel des choses dans le pays, et pour ne pas s’enfoncer et être d’avantage et être désavoués. Alors, ils laissent leurs sbires faire le crade boulot. C’est fait Rachid Ammar est parti laissant la place, aux décideurs en place de nommer qui les arrangera. Ce qui est sûr c’est que désormais les islamistes ont la main mise sur tous les rouages de la vie politiques en tunisie. Ce dessein, Rached Ghannouchi l’avait admis dans une interview non autorisée, mais publiée sur la toile, qui avait fait l’objet de notre chronique du jeudi 18/12/2012, dans ces colonnes. Sous un autre angle, certains observateurs prêtent au général de corps d’armée, démissionnaire, ou sournoisement démissionné, des intentions et des ambitions de reconversions politiques, une fois dans le civil. Ce qu’il démentira lors de cette fameuse émission. En tout état de cause, sur cet épineux et déterminant dossier, c’est à partir de la future nomination du chef d’Etat major de l’armée tunisienne, que poindront des indicateurs sur les projets des uns et ceux des autres, pour l’avenir des institutions tunisiennes. Cependant n’est-il pas réducteur de lier l’avenir de la Tunisie, ce grand pays par ses forces vives, au-delà de l’étroitesse de son territoire, à la destinée d’un homme, fut-il le général Rachid Ammar, le pourfendeur de Ben Ali ? Oui mais ceux sont les hommes et les femmes qui font les pays et leurs institutions. Regardons plutôt ce qui passe du coté de l’Egypte où les militaires avec à leur tête, Abdul Fatah Khalil Al-Sisi le ministre de la défense égyptien et président du Conseil suprême des forces armées depuis le 12 août 2012, date de la révocation du maréchal Mohamed Hussein Tantawi, ont lancé un ultimatum de 48 heures, le lundi premier juin au président Morsi, de répondre favorablement aux revendications des égyptiens organisées dans le mouvement Tamaroud. Ils l’avaient fait en suggérant franchement la direction à prendre par les politiciens frères musulmans, puisqu’ils avaient fait voler au dessus de la place Tahrir cinq hélicoptères traînant le drapeau égyptien. Attendons voir ce qu’il en sortira de ce bras de fer que les islamistes comptent engager avec les militaires. Ceci étant, mais est-ce que le modèle égyptien dans ses dernières manifestations militaires, est-il transposable à tous les pays du printemps arabe ? À suivre.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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