Après une bataille de chiffres avec le secrétaire d’état à l’Immigration B. Sahli, on n’est pas plus avancé et il nous est demander de « calculer ». Il en arrive aux bons conseils censés favoriser le retour au pays.
L’immigration ne jouit d’aucune mesure spéciale régulière d’accueil privilégié ou toute autre forme de service adapté; constat fait depuis des décennies.
Le dernier exemple en date du 4 juillet 2012 à l’atterrissage à Oran à quelques minutes des douze coups de minuit symbolisant le 5 juillet fête nationale et l’année du cinquantenaire.
Accueil froid; contrôle policiers tatillons pire que d’habitude avec des mines d’enterrement,
alors que je m’attendais à une ambiance chaleureuse, festive et à une distribution de drapeaux. Je passe sur tous les détails et caricatures qui oublient de mentionner entre autre les souffrances de l’immigration et de l’exil, surtout pour ceux qui sont partis après l’indépendance, synonyme d’échec de l’Algérie post indépendance qui laissait partir ses citoyens vers le pays de l’ancien colonisateur.
Il s’attarde surtout sur l’immigration en France et cite un sondage « IFOP » qui ne donne que 26% de bonne opinion de l’image des Algériens de France (tout de même 15 millions des français) alors que c’est l’image de l’Algérie qui est souvent sous entendue et ce compte tenu du passé non encore cicatrisé et toujours sans cesse rappelé de part et d’autre pour des calculs bassement politiques.
Si vous vous intéressez à ce que pensent les Belges ou les Allemands par exemple, vous aurez d’autres valeurs plus objectives et réalistes. En comparant les transferts de devises de divers pays, il arrive au nerf de la guerre qui sous tend le sujet et en fait le but principal à mon sens.
Il n’y a eu en vérité aucune garantie de la part des gouvernements successifs et de ce fait aucune confiance dans les systèmes économiques qui ne favorisent pas la « diaspora » diplômée et compétente comme ils favorisent tous les fraudeurs, trafiquants et autres spécimens qui ont sortis des milliards douteux de je ne sais où ? pour les investir dans des projets gigantesques juste après la sortie du pays d’une période d’étatisation absolue et de black-out économique sous la direction d’un parti unique!!
Je me demande qui doit être réellement montré du doigt?
Si d’autres transfert plus d’argent vers leur pays d’origine c’est qu’ils y ont des intérêts et des facilités en même temps qu’une véritable politique d’investissement libre, sure et profitable comme au Maroc ou en Tunisie.
L’Algérie se fait coiffer sur tous les tableaux à cause de ses dirigeants et représentants souvent bornés, intéressés que par Les gains à retirer. Les ministres et leur suite ainsi-que les députés ne sont d’aucun apport concret jusqu’à présent et ne font qu’alourdir l’ardoise au détriment d’autre actions plus efficaces.
«Suggérer» au ministre de réserver le programme de l’habitat aux seuls immigrés porteurs de projets d’investissements dans le pays relève de la discrimination et du déni du droit du sol natal à tout Algérien ou qu’il se trouve sans distinction.
Force est de constater avec des écrits pareils, que les malheurs de l’Algérie sont en chacun de nous; nous sommes souvent, Procureurs, Juges, Avocats et bourreaux à la fois tout en étant dans la certitude de servir une bonne cause.
En conclusion: serte » trois petits tours puis s’en vont » comme vous dite M. Cherif avec une facilité déconcertante en appuyant sur le fait « qu’on profite du change favorable pour repartir avec des valises pleines made in » Vous mettez tout le monde dans le même sac et en plus vous ne dites pas ce que c’est ce «made in» voulez-vous dire Algéria?? Dans ce cas, à part l’artisanat qui essaie de ressusciter, laisser moi rire; en ce qui me concerne, je n’emporte que des gâteaux et quelques herbes odorantes exempte de cannabis ou tout autre substances hallucinogène. Si certains « immigrés» sont mal perçus, beaucoup laissent tout de même une part de leurs économies dans les caisses des compagnies aériennes, des agences de voyages, des commerçants….. et participent à l’économie ne vous en déplaise. Ce que vous ignorez c’est que nous avons pour la majorité adopté une 2ème patrie et y avons des droits et des devoirs et lorsque nous « émigrons » vers le pays d’origine nul ne nous questionne sur les sommes d’argent que nous emmenons avec nous, alors que le pays d’origine nous reçoit comme des fraudeurs et se permet d’exiger une déclaration de devises.
Enfin tout cela pour quelques semaines seulement avant de quitter surtout la famille et le pays pour à chaque fois un nouvel exil en passant par de nouveaux tracas pour sortir aussi. Puissiez-vous garder ce pays aussi riche et beau qu’on vous l’a laissé et nous éviter vos reproches alors que nous ne demandons ni ne vous coûtons rien ou presque.
29 juillet 2013
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