Solidarité par El-Guellil

C’est qu’ils n’ont rien compris les pourfendeurs de notre seule et unique compagnie aérienne. Ça parle à tort zé à travers de choses qu’ils ignorent. Tout y passe. «Il est impossible de faire une réservation, c’est tout le temps complet, on garde les places pour les copains, même des fois que l’avion décolle à moitié vide. Même quand tu réussis à te dégoter une place, même avec ton «ok», tu risques de ne pas embarquer si tu ne connais personne, les billets d’accès se vendent en devises, chkil fi chkil. C’est du khorti antinationaliste. C’est qu’ils n’ont rien compris les pourfendeurs de notre compagnie qui navigue dans le ciel. 

Pour qui sait suivre l’information, saura que le transport ferroviaire est en difficulté. Pour qui veut le rappel, on lui dira que ces deux compagnies, celles des chemins de l’air et l’autre des chemins de fer, font partie du même ministère. Alors c’est quoi le problème, si une solidarité s’installe? C’est quoi le problème si l’Air se vicie et le Fer se solidifie? Il faut bien s’entraider! Qui pendrait le train si le billet d’avion était à la portée de toutes les bourses. Si au moindre petit coup de fil on pouvait voler à sa guise. Chkoun? C’est valable, me diriez-vous, pour les lignes nationales, mais l’internationale, qu’est-ce que vous en faites? Là aussi vous êtes à côté messieurs les pourfendeurs. Et le babor qui naviguera sur nos bouabir? Vous voulez sûrement que coule la compagnie de transport maritime. Les zmagra prendront le bateau jusqu’à sbagna, ils dépenseront un peu de sous chez les Andalous pour regagner frança et le tour est joué. On leur doit bien ça, les pauvres Andalous que les Arabes ont colonisés, il y a de cela très longtemps. Là aussi, il y a un problème de solidarité.

Air, Mer, Terre, soyez solidaires, ils veulent vous diviser!