Quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, la réalité est là cinglante. La transparence est là et
tellement épaisse qu’elle nous annonce que la khazina est pleine à craquer de dollars et de dos ronds. Pour les devises, les réserves de change ont atteint actuellement les 193,7 milliards de dollars.
C’est ce que le Premier ministre, a indiqué ce lundi devant les membres de l’Assemblée populaire nationale. Il y en aurait eu sûrement plus si ces députés décidaient de lever les bras gratuitement pour approuver tout ce qu’on leur propose. Othimine se demande lui, pourquoi ne pas produire qu’en fonction des besoins de l’Algérie et laisser le pétrole et le gaz, sous terre, puisque nous n’avons pas de dirigeants, à la tète de ce pays, capables d’investir 200 milliards de dollars dans des projets soit en Algérie, soit dans des participations au sein de capitaux de multinationales comme le fait actuellement la Chine… qui achète beaucoup de compagnies en Amérique du Nord et en Europe… Mais vite Notre Otchimine national est rappelé à l’ordre par sa femme Daouia qui rallume ses lanternes. «Goul Allah ibarket ya chibani
loukène on leur permet d’investir dans les capitaux étrangers
et que coulent ces capitaux
koul el hhajar. Et puis ouach khosna el hamdou lillah, ils sont en train d’enquêter sur les détournements pour payer leurs auteurs
Au fait, toi qui lis les journaux, est-ce qu’il y a du jdid dans l’affaire Khalifa ? Et cette fumeuse affaire de chala bala, dans la culture et l’agriculture
que tu m’avais chuchoter à l’oreille, un jour, me disant que des grosses légumes vont tomber comme des fruits pourris ? Yadra ?»
Pour seule réponse Le vieux Othimine lui raconte une blague que nous allons partager. Hé oui, eux ils se partagent la rente, nous les blagues.
«Un jour sur la tombe alia, couverte de marbre, d’une grosse ponte, le gardien du cimetière s’est étonné de voir pousser une fleur. Une fleur trouvant racine dans du marbre ça laisse de marbre. Tous les spécialistes agronomes du ministère de la zirâa ont été convoqués, sans pouvoir expliquer le phénomène. On fit appel aux vieux sage du village qui, à la vue du phénomène leur dit, de sa voix rocailleuse «si la fleur a pu pousser c’est qu’un gros fumier est enterré en-dessous.» Taffi dhaou ya Daouia, ouvre les fenêtres et laisse passer le soleil»
24 juillet 2013
El-Guellil