Il est évident que nos politiques ne sont pas plus malhonnêtes que vous et moi, à quelques exceptions près. Bayna ! Pour autant, avons-nous de bonnes raisons de penser que ce constat sur l’honnêteté est satisfaisant ?
Assurément non, car dans le même esprit nous pouvons déclarer que nous sommes tous plus ou moins malhonnêtes et que les «bénéfices »de nos méfaits n’ont pas pour chacun les mêmes proportions. A partir de cette position nous pouvons percevoir les débuts d’un malaise. Le pouvoir ne devrait être confié qu’à des hommes ou des femmes de devoir. Il est des hommes de devoir qui ne veulent pas du pouvoir parce que le pouvoir ne reconnaît plus l’intérêt des devoirs. Les intérêts de plus en plus d’hommes échappent aux devoirs.
Pour être justes, nous sommes tous corrompus et corrupteurs! Ouah mon frère à des niveaux différents, mais nous le sommes tous et tousse qui veut ! C’est tout notre système social qui est devenu un foyer d’infection favorable à la propagation cette délinquance. Depuis le type qui passe son livret de famille à son voisin pour un retrait rapide d’un extrait de naissance. Depuis le retraité qui donne son chèque à son neveu «guichetier» à la poste pour lui retirer sa pension et lui éviter la chaîne. Depuis le fonctionnaire qui à la veille de sa retraite embauche son fils à sa place. Depuis le chef d’escale qui te ramène un «OK» pour une embarcation vers les ciels. Depuis le diouani qui ne contrôle pas les bagages de sa sœur qui arrive d’Istamboul. Depuis le cadre d’entreprise qui accepte, pour garantir une carrière salamette», de se soumettre à une directive contraire au process. Reconsidérons tous, tout et prenons de l’antitussif la pandémie est là !
Taffi dhaou ya daouia, ouvre les fenêtres sors ta main et montre leur la direction du soleil, fais surtout attention qu’on ne te vole pas un doigt!
24 juillet 2013
El-Guellil