Lagarde garde en tête trois chiffres : le secteur des hydrocarbures pèse un peu moins de 40% du produit intérieur brut algérien, correspond à 98% des exportations et occupe 2% de la population en termes d’emploi. C’est très bien, qu’elle a dit la Christine. Depuis que notre pays leur a emprunté quelques milliards de dollars, l’art de la retenue n’a plus déserté leur discours. L’émir national d’Al-Qaïda aux pays du Maghreb (Aqmi) a été condamné par contumace à la peine capitale par le tribunal criminel de Tizi Ouzou et les imams d’Algérie auront leur syndicat. Ils savent pourtant très bien que moulana n’a pas besoin de naqaba, aussi Ugta soit-elle, pour recevoir les doléances des moumnine. Ils ne doivent pas être très clairs les gens de mambar Dzaïr.
Sur les réseaux sociaux, les Algériens, choqués, réclament la peine de mort ou le lynchage public des auteurs de l’horrible assassinat des deux enfants Haroun et Ibrahim dans la ville de Ali Mendjeli, à Constantine. Et ceux aussi qui sont à l’origine des détournements. Au moment où quatre danseurs du Ballet national algérien obtiennent le statut de réfugié au Canada. C’est que même la ragsa devient impossible sous le règne du gallal et de la gasba. Après la fuite des cerveaux, c’est trois figures du alaoui qui s’exilent la Khaouia, temps vide. Arraychia, 3 coups après un mouvement spécial d’épaule et Sbayssia, 5 coups avec mouvements concordants. Trois chiffres pour être en phase avec Lagarde.
22 juillet 2013
El-Guellil