Mais pour que ça circule bien, la culture en capitale arabe a besoin de véhicules. De voitures et pas des moindres. De la belle carrosserie. Une autre tebriha. Coût du coup 39.000.000,00 de DA à peu près.
Dans le chapitre exposition de «Arabe Alger capitale culturelle 2007», le coût du coup, d’après les détracteurs, se présenterait comme suit. Frais d’impression d’un catalogue de 96 pages en 2.000 exemplaires : 2.000.000 de DA. L’artiste qui expose empochera entre 2.000.000 de DA pour certains et 4.000.000 de DA pour d’autres. En plus, l’artiste peut vendre ses œuvres sur place. C’est ce qui se dit entre une coupure d’eau, un délestage et une pénurie de lait. Mais bien entendu, ce ne sont que des bobards.
Le masrah, lui, aura droit à quelques miettes. Sinon, que serait la culture capitale de l’année arabe ? Coût pour des trois coups 347.000.000,00 de DA.
Les théâtres régionaux de Constantine, Oran, Bel-Abbès, Béjaïa et Annaba ont eu le financement d’une pièce chacun. Alors que le TNA a bénéficié de la subvention de onze riouaya. En une année, on se demande si le Théâtre national, qu’il faudrait plus honnêtement appeler théâtre régional d’Alger, pourra monter autant de pièces et s’il a assez de personnel pour ces onze pièces montées ? Nous ne répèterons jamais assez que ce ne sont là que des bobards lancés à partir de beaux bars qui n’arrêtent pas de dire à qui veut les entendre que les évènements de Constantine, programmés prochainement entre deux ponts et un affaissement, ne dépasseront pas ceux de 2007 à Alger, c’est-à-dire quatre milliards et demi de dinars.
Maintenant, vous comprendrez pourquoi l’établissement artistique n’a pas soutenu les grévistes de la faim qui se sont opposés à la fermeture de l’Institut des arts et de l’audiovisuel de Bordj El-Kiffane.
22 juillet 2013
El-Guellil