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Beaucoup de zéros par El-Guellil

22 juillet 2013

El-Guellil

On ne sait pas ce que vont coûter les festivités de «Constantine capitale de la culture…». Mais déjà, nous imaginons que, vu l’inflation, toutes les prestations vont augmenter. Surtout que des printemps sont passés par là et que des démocraties sont nées sans nez mais avec beaucoup de barbe. La culture arabe ça a un prix. Et quand c’est une année de culture arabe, il faut un sacré capital pour couvrir tous les frais. Tout a commencé un certain 12 janvier 2007. Par un spectacle mehboul pour ne pas dire bahloul. Coût de ce coup ? Après 350, il y a beaucoup de zéros. C’est ce qui se dit entre deux dos-d’âne, un nid-de-poule et une bouche d’égout défoncée. Soyons clairs, ce ne sont que des bobards. 

Mais pour que ça circule bien, la culture en capitale arabe a besoin de véhicules. De voitures et pas des moindres. De la belle carrosserie. Une autre tebriha. Coût du coup 39.000.000,00 de DA à peu près.

Dans le chapitre exposition de «Arabe Alger capitale culturelle 2007», le coût du coup, d’après les détracteurs, se présenterait comme suit. Frais d’impression d’un catalogue de 96 pages en 2.000 exemplaires : 2.000.000 de DA. L’artiste qui expose empochera entre 2.000.000 de DA pour certains et 4.000.000 de DA pour d’autres. En plus, l’artiste peut vendre ses œuvres sur place. C’est ce qui se dit entre une coupure d’eau, un délestage et une pénurie de lait. Mais bien entendu, ce ne sont que des bobards.

Le masrah, lui, aura droit à quelques miettes. Sinon, que serait la culture capitale de l’année arabe ? Coût pour des trois coups 347.000.000,00 de DA.

Les théâtres régionaux de Constantine, Oran, Bel-Abbès, Béjaïa et Annaba ont eu le financement d’une pièce chacun. Alors que le TNA a bénéficié de la subvention de onze riouaya. En une année, on se demande si le Théâtre national, qu’il faudrait plus honnêtement appeler théâtre régional d’Alger, pourra monter autant de pièces et s’il a assez de personnel pour ces onze pièces montées ? Nous ne répèterons jamais assez que ce ne sont là que des bobards lancés à partir de beaux bars qui n’arrêtent pas de dire à qui veut les entendre que les évènements de Constantine, programmés prochainement entre deux ponts et un affaissement, ne dépasseront pas ceux de 2007 à Alger, c’est-à-dire quatre milliards et demi de dinars.

Maintenant, vous comprendrez pourquoi l’établissement artistique n’a pas soutenu les grévistes de la faim qui se sont opposés à la fermeture de l’Institut des arts et de l’audiovisuel de Bordj El-Kiffane.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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