Beaucoup de zéros par El-Guellil

On ne sait pas ce que vont coûter les festivités de «Constantine capitale de la culture…». Mais déjà, nous imaginons que, vu l’inflation, toutes les prestations vont augmenter. Surtout que des printemps sont passés par là et que des démocraties sont nées sans nez mais avec beaucoup de barbe. La culture arabe ça a un […]

Sud : les erreurs de Sellal et du néo-MALG Kablia par Kamel Daoud

L’affaire du « Sud » est désormais mal partie. En cause ? Quatre ou cinq raisons. La première est celle de la désormais loufoque Louiza Hanoune et sa sous-traitance de la théorie du complot.

L’R de rien par El-Guellil

Quand le «R» décide de voyager de mot en mot, ou tout simplement les déserter, c’est «proche» qui devient «poche» ou le contraire. Comme quoi, un R qui erre, ce n’est pas rien. Les poches peuvent rassembler les proches.

Travail/Salaire/Ma part : les convictions des nouvelles générations algériennes par Kamel Daoud

Un ami raconte : «… A l’époque, nous avions, moi et mon frère acheté deux bus pour faire dans le transport de voyageurs. Nous avions recruté un chauffeur et un receveur. On leur payait les repas, le salaire et d’autres frais.

Les stèles par El-Guellil

Les espaces verts ne manquent pas. L’harmonie est telle qu’il fait bon vivre dans la cité. Qui a dit que nos responsables de l’urbanisme sont passé « mel guétone lel bétone »

Leçons du Sud à Louiza, Ghoul et Kablia et les autres labels par Kamel Daoud

Finalement les chômeurs de Ouargla et du pays gagnent du terrain : pour le 14 mars, date de l’apocalypse selon Hanoune et de l’infiltration de l’OTAN, de la manipulation du Qatar et d’El Jazeera et des harkis, des traîtres, des agents de l’extérieur, les chômeurs se sont rassemblés dans le calme, ont hissé le drapeau, […]

Sbayssia et arraychia par El-Guellil

Faits défaits, sans lien aucun : le statu quo s’installe au FLN. Le Comité central ne sera probablement pas convoqué avant la mi﷓avril pour trouver le succédant à la succession de Belkhadem. Des milliers de jeunes se rassemblent à Ouargla contre le chômage, maalich, même si les organisateurs n’ont pas réussi leur pari de réunir […]

La Syrie-épouvantail ou comment faire peur aux gens qui rêvent de liberté par Kamel Daoud

La Syrie est tombée dans l’oubli et dans une crevasse. C’est un cas clinique d’une transition échouée ou d’une révolution poussée vers la mort. Sur le cas syrien, des algériens projettent leurs peurs intimes depuis deux ans déjà: peur d’une révolution téléguidée par l’OTAN et l’Occident, projection des fatalismes intimes, peur d’un retour du FIS […]

Plat du jour par El-Guellil

En ce mois de «march», in faux et justes se bousculent. Mais profitons de la tenue du festival du conte pour bercer, de bonnes et mauvaises nouvelles, nos soirées printanières de ce mars «boutlouj». C’est ainsi que ma maman décrivait ce mois au temps où la neige était aussi blanche que son haïk. 

La police d’opinion par El Yazid Dib

Elle n’a rien à voir avec la police nationale. Elle n’est pas une entité organique du fait qu’elle ne figure dans nul texte de loi ou de quelconque règlement intérieur. Elle se niche cependant dans la profondeur des cavités sociales. Elle se mêle de tout et en pêle-mêle. Cette police est la pire des censures […]

«Le saintdicat» par El-Guellil

Imaginez-vous arriver à la mosquée du quartier pour faire votre prière. Vous apprenez que vous devez changer de mosquée parce que l’imam, Allah ghaleb, est en grève. Vous faites la tournée des mosquées publiques, tous les camarades syndiqués sont en arrêt de travail. On vous apprend que là les imams par imail et sms se […]

Le donneur universel encerclé par le demandeur universel par Kamel Daoud

L’effet domino de la «demande» va être puissant: des Algériens veulent aujourd’hui marcher et demander et exiger et obtenir comme les gens de Ouargla.

Des brouilles par El-Guellil

C’est le mois des affaires. On se plonge dans la débrouille à qui mieux, mieux. C’est aussi le mois propice aux congés, pour qui ne supporte pas le «téchnèf» du chef et les contraintes de la pointeuse. La grasse matinée mon frère, fi sidna Ramadhan est obligatoire, ça évite pas mal de déboires. 

Jour 13 : extension du domaine de la fatwa au détriment de la Loi par Kamel Daoud

Peu à peu, on a glissé: aujourd’hui les gens de la fatwa sont devenus source d’autorités et de législations informelles. Les Algériens, dans le monde rural ou dans les villes, acceptent déjà cette double référence comme une «norme».