Il y a ceux qui font, en cette fin d’an, plusieurs allers-retours entre Marseille et le bled. D’autres font le olé-olé en Sbagna et nos supérettes. Il se trouve ceux qui traversent nos frontières complices des doux-ânes chargés de tout ce qui rend vert de rage nos producteurs.
Nos faces blanches face au froid. Les membres paralysés, nous avançons tous les jours avec la rage et le feu dans nos cœurs. La vie c’est cela aussi, avancer jusqu’au bout, tels des automates dont la programmation est réglée depuis longtemps, depuis tout le temps. Fête sur fête. Fêtes surfaites par les médias et la pub. Conditionnements qui nous poussent à fêter les lumières d’une nuit et digérer les délestages du lendemain
21 juillet 2013
El-Guellil