Ce courant qui est né de la négation de soi, de l’arabophilie maladive, produit lointain de la colonisation «horizontale» et qui veut aujourd’hui prendre le pouvoir totalement. Pas seulement l’Ecole, la Justice, la moitié de la «culture», le chant et la mosquée, mais veut aussi la Présidence. Qui est Belkhadem en effet ? Pas seulement lui-même, mais cette synthèse entre Zaouïa, religion, kasma, burnous, tampon au front et vision primaire du politique comme génuflexions et distributions de passeports de Hadj, qui s’affirme de plus en plus en Algérie comme solution médiane entre islamisme et nationalisme. Le bonhomme le sait, «travaille» cette image et se veut le représentant de ce courant qui sera le triomphe de la rime et du blabla sur l’entreprise et la valeur ajoutée.
La synthèse entre tapis de prière et tapis rouge.
Car il faut imaginer le pays avec Belkhadem Président : deux autres plus grandes mosquées d’Afrique, les galons des épaules qui deviendront les tampons sur le front, une vision économique proche du bazar des caravanes, une école encore plus moyenâgeuse, une haine institutionnalisée des laïcs et progressistes, une perte de temps et un recul vers l’époque des caïds. Car le bonhomme a de l’ambition mais sans avoir de la force du caractère. Le pays en deviendra plus faible, plus ravagé, plus dur à vivre, plus surréaliste. Une sorte de grande kasma avec une «Si Affifisation» de toutes les autres institutions de l’Algérie.
Le rêve de Belkhadem a même une esthétique : celle de Omar El Bachir et son califat unipersonnel à vie et avec les mêmes penchants pour les accoutrements et les harangues sur Dieu, la Chariâa. Rappelez-vous cette vision de l’économie qu’à Belkhadem et qu’on peut lire dans sa réaction sur les inégalités sociales : c’est Dieu qui l’a voulu. On ne peut bien sur ni être la Corée du Sud, ni l’Espagne d’autrefois avec une telle sentence soupirante. Juste des veufs, des tristes ou des fatalistes et des femmes enterrées. Nous avons subi pendant des années cet homme comme représentant du représentant, comme ministre, comme chef de gouvernement, comme distributeur de passeport pour pèlerinage, comme un iranien assimilé, comme polygame idéologique, comme fabricant de vents, nous risquons de le subir comme Président. Et cela sera la victoire finale de ce courant idéologique que Benbella, Boumediene et le régime ont fabriqué pour l’Algérie en guise d’identité après la décolonisation et qui ont conduit le pays à sa misère et ses illusions et ses haines de soi. Avec cet homme comme Président, l’Algérie sera Soudanisée avec le sourire et sa bénédiction.
21 juillet 2013 à 19 07 35 07357
Abdelaziz Belkhadem (arabe: عبد العزيز بلخادم) (né le 8 novembre 1945 à Aflou dans la wilaya de Laghouat en Algérie), est un homme politique algérien. Secrétaire général du FLN de février 2005 à février 2013. Il a été Premier ministre du 24 mai 2006 au 23 juin 2008.
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Parcours
Diplômé en lettres et en finances, Abdelaziz Belkhadem entame sa carrière professionnelle en 1964 comme inspecteur des finances, puis instituteur. Dès 1972, le président Houari Boumédiène le nomme directeur adjoint aux relations internationales à la présidence de la République.
Au Parlement entre 1977 et 19921,2,3, il siège en tant que député FLN de la ville de Sougueur dans la Wilaya de Tiaret. En 1984, il fait voter le Code de la famille4.
Il est nommé en 1988 vice-président de l’Assemblée populaire nationale avant d’en devenir le président de 1990 à 1991 après la démission de Rabah Bitat. De 1991 à 1997, il est membre du bureau politique du FLN et occupe à diverses reprises des postes ministériels : ministre des Affaires étrangères de 2000 à 2005 et ministre d’État et représentant personnel du président de la République de 2005 au 24 mai 2006. Depuis le congrès du FLN de 2005 il est Secrétaire général de ce parti.
Le 24 mai 2006, le président Abdelaziz Bouteflika le nomme Premier ministre. Il succède à Ahmed Ouyahia. Le 23 juin 2008, il est relevé de sa fonction. Il est remplacé par le même Ahmed Ouyahia, tandis qu’il redevient ministre d’État, représentant personnel du président de la République. Le 21 mai 2010, il a été reconduit au poste de Secrétaire général du Front de libération nationale (FLN). Contesté, il est destitué de ce poste le 1er février 20135.
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Mandats
Député FLN (1977-1982, 1982-1987, 1987-1992)
Président de l’Assemblée nationale (1990-1991)
Ministre des Affaires étrangères (2000-2005)
Ministre d’État, représentant personnel du président de la République (2005-2006, 2008-aujourd’hui)
Premier ministre (2006-2008)
Il est nommé en 1988 vice-président de l’Assemblée populaire nationale avant d’en devenir le président de 1990 à 1991 après la démission de Rabah Bitat. De 1991 à 1997, il est membre du bureau politique du FLN et occupe à diverses reprises des postes ministériels : ministre des Affaires étrangères de 2000 à 2005 et ministre d’État et représentant personnel du président de la République de 2005 au 24 mai 2006. Depuis le congrès du FLN de 2005 il est Secrétaire général de ce parti.
Le 24 mai 2006, le président Abdelaziz Bouteflika le nomme Premier ministre. Il succède à Ahmed Ouyahia. Le 23 juin 2008, il est relevé de sa fonction. Il est remplacé par le même Ahmed Ouyahia, tandis qu’il redevient ministre d’État, représentant personnel du président de la République. Le 21 mai 2010, il a été reconduit au poste de Secrétaire général du Front de libération nationale (FLN). Contesté, il est destitué de ce poste le 1er février 20135.
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Vie privée
Depuis quelques années Belkhadem passe toutes ses vacances d’été à la plage de Marsa Ben M’Hidi, ville frontalière avec le Maroc. Il possède une résidence hôtelière dans cette ville.
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21 juillet 2013 à 19 07 38 07387
Références
↑ Liste des députés de la 1re législature, 1977-1982 [archive]
↑ Liste des députés de la 2e législature 1982-1987 [archive]
↑ Liste des députés de la 3e législature, 1987-1992 [archive]
↑ Abdelaziz Belkhadem, l’homme de l’ombre – Maghreb Intelligence, 31 mars 2010 [archive]
↑ Algérie: Abdelaziz Belkhadem destitué de son poste de secrétaire général du FLN [archive] RFI, 1er février 2013.
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