La Corée du Nord se lance, actuellement, dans des bras de fer qui pourraient fort bien nous faire revenir dans les années 50, avec la terreur du nucléaire. Blof ou pas, le résultat est le même. Des pays entiers sont en guerre civile parce qu’il y a (et aura toujours) des « j’y suis, j’y reste » des « ici imout Kaci » qui refusent de partir.
En face des groupuscules armés « uniformisés » au nom d’une idée, d’une foi, deux fois, trois fois je répéterais qu’ils n’ont en point. Ils tentent des coups d’Etat. En veux-tu en voilà. Ils les remplaceront, le tyran du jour par un autre meilleur pour l’instant, pire après. Eddem, depuis Adem. Le monde a besoin d’un coup de sang. Il pourrait nous tomber sur la tronche plus vite que prévu. Dans l’absolu, nous savons que trop bien ce qu’il y a de l’autre côté du miroir. Nous sommes, tous, face à des réalités impossibles à nier. Chômage, crise, naufrages industriels en pagaille. De quoi faire déprimer le plus solide des optimistes. Et pourtant, ça n’a rien de bien nouveau. Les vieux réflexes sont « recostumés », remis à la mode, au goût du jour. Il faut que nous ayons des crises pour remettre le monde sur certains rails.
Il faut que ça déraille. Et ce n’est ni la mort d’une banque ou d’un Etat qui changera la donne. La preuve? On a vu la décadence de l’empire musulman. La Prusse tomber après le premier conflit mondial. On a vu l’URSS en profiter. On a vu le Reich nazi apparaître et mourir en emmenant l’Europe dans l’horreur. On a vu l’URSS couler à pic et se disloquer. Et quoi ? Des guerres. Des morts. Des victoires. Des défaites. Des paix signées… et le monde continue de tourner. Un monde pacifié, calme… Cela n’existe que sur le papier et dans la tête des poètes.
21 juillet 2013
El-Guellil