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Exemplaire par El-Guellil

13 juillet 2013

El-Guellil

Il y a des siècles, déjà, Platon disait : lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles. Lorsque les maîtres tremblent devant la grossièreté de leurs élèves et préfèrent les flatter… amala tzaguett. 

Il est des fois où je parais grossier. Mais croyez-le, ce n’est nullement un problème de limite du vocabulaire. Comme ceux qui sont obligés de vivre grâce à leurs écrits, il m’arrive de faire de jolies phrases avec des jolis mots qui caressent l’oreille et humidifient les yeux. Des accords, en accord avec l’air du temps et des métaphores bien senties. Ma grossièreté s’exprime quand la correction et la politesse disparaissent de mon paysage. Là, je pète un fusible. Pas toujours ni en toutes circonstances, mais quand je tiens une porte, pour laisser passer une femme ou un vieil homme, je n’aime pas qu’on m’ignore. Un «merci» n’a jamais tué personne. Quand je pose une question, j’aime bien qu’on me réponde. Par oui ou par… Quand je m’arrête en voiture, en stoppant le flot automobile derrière moi, pour laisser traverser un piéton, ne serait-ce qu’un simple regard de ce piéton vers moi ne me semble pas superflu, alors quand il fait merci de la main ou encore mieux qu’il sourit, c’est carrément la fête!… Quand je fais remarquer à un préposé au guichet qu’on n’a pas été correct ou poli, je trouve aussi assez ridicule la réponse «j’te parle ki nabghi». Pourquoi je cause de tout ça ? Parce que je trouve que quand même, ça devient une denrée rare, les gens corrects, juste corrects…

Alors qu’on on me raconte que deux profs de lycée en arrivent aux mains, en pleine cour de récréation, drobni naddorbek, devant tous les élèves, moi je dis que ça y est, il n’y a plus rien à faire. C’est toute une société qui part en friche. De là, à demander un sourire ou un remerciement ou une quelconque politesse de circonstance…

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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