Partout ! Telles les fourmis, ils sont présents pour informer, cadrer, intervenir et même aider. Pourvu que tout se passe bien. Femmes, hommes, jeunes et moins jeunes, ils vous disent tous qu’ils travaillent sous contrat déterminé. Mais gardent l’espoir d’être embauchés définitivement.
Une autre couleur, le bleu des uniformes des personnels chargés de la sécurité et de la sûreté des lieux où ils sont affectés. Ceux là, c’est de la police qu’ils rêvent. Passer à un autre bleu. L’ascension. Vous montez ou descendez, ça dépend d’où vous prenez l’ascenseur. La palette des « jaunes » et des «bleus» s’étend sur Oran. A ses couleurs « ocre » et « blanche » des façades, j’ajoute le jaune et bleu. Ses habitants eux sont multi couleurs. Couleurs du ciel, couleurs de la terre. Ils sont là telle une masse qui, dense devient noire – rappelez vous la dynamique des mélanges de plusieurs couleurs. Celles-là s’additionnent pour laisser place à une tâche sombre. En tout cas, c’est bon de constater que parmi les badauds, des salariés s’y trouvent. On peut donc se promener avec une mission bien précise. Et être payé. Quel beau métier. Moi, à ces gens là, je leur donnerais des chasubles couleur arc-en-ciel. Et imaginerais des couleurs spécifiques aux types de promeneurs : le mauve à ceux qui rêvent de partir, le jaune aux gens gais et optimistes, le rouge à ceux qui ne sont pas à prendre avec des pincettes, le vert aux gens qui sont tolérants, le marron à ceux qui ne souhaitent pas être reconnus, le blanc à ceux qui sont présents mais ailleurs, trois couleurs (rayures vertes, rouges, blanches) aux membres de la haute institutions du pays. Oui, parfaitement ! Ils sont les seuls à mériter au moins trois couleurs, que deviendrons-nous sans eux ? C’est grâce à eux que le pays va. Autrement, vaille que vaille. Ouah, eux qui nous en font voir de toutes les couleurs, méritent les couleurs de l’arc-en-ciel sur le tableau noir, en attendant des infos plus claires.
7 juillet 2013
El-Guellil