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Un temple par El-Guellil

5 juillet 2013

El-Guellil

T out l’environnement me déprime. Mellite comme on dit chez nous. Y’a plus de saveur. Plus d’odeur. Il n’y a plus que l’appât du gain, l’argent facile qui motive le comportement. Tous sont prêts à se rabaisser devant le dieu des temps modernes, l’argent. L’honneur s’achète et se brade fi soug dlala. S’il y a un monument à ériger et qu’aucun maire n’a daigné dresser c’est celui en l’honneur de la bêtise humaine. Dites-vous que ce ne sont que les vertus qui sont supposées élever l’homme et pas ses travers, et que de fait, nul croyant ne se serait abaissé à s’incliner face au dieu de la stupidité. Pourtant, force est de constater que la modernité apparente s’apparenterait plus à une ode à l’imbécile construction humaine qu’à la richesse de la société. 

Mine de rien notre monde ne se divise qu’en deux grands groupes. Ceux qui sont tenus de consommer et ceux tenus de produire (entendre par produire, importer). Bien sûr, la première population agit aux dépens de la seconde, et ce depuis que le câble électrique ou téléphonique a supplanté le pigeon voyageur. Nous nous devons de symboliser une réussite sociale, quitte à devoir ravaler nos idéaux les plus élémentaires. Il est plus difficile de croire en la liberté quand une baïonnette vous fouille les omoplates. Et il sera presque aussi dur de croire à l’égalité des chances quand le banquier vous tiendra en joue avec ses taux d’intérêt exorbitants. C’est le jeu : on a remplacé le canon par le portefeuille et l’artillerie des prix semble plus efficace pour raser une ville qu’un bombardement.

Nous voilà déambulant sans but au cœur du temple de la consommation. Une errance sans but, une recherche du temps que l’on veut tuer et de la noyade oculaire dans l’opulence des rayonnages anonymes. Certes ça converse, ça , discute de tarifs, de marques de qualités et de superlatifs, mais tous font preuve de la même mollesse intellectuelle, de celle qui fait que l’on s’appesantit non sur la nécessité mais sur le superflu. Alors, depuis la conception de l’idée de besoin jusqu’au constat déprimant d’absence de ce dit besoin, cette jeunesse se trouve donc prisonnière de critères stupides et dénués de fondement. Navrant. Je n’ai pas encore rencontré des jeunes discutant d’un livre ou d’un film, sinon à travers la dernière « chedda d’une stare.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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