Ce n’est pas parce que le train passe tout près de chez nous que nous devons le prendre à chaque fois. Les plus grands voyageurs auraient été les chefs de gare et les vaches. Chez nous, le train de l’opportunisme passe et repasse. Ils y sautent à chaque fois sans même en connaître la direction. Ils ont beau avoir des logements un peu partout, à tous les arrêtés, orientés dans tous les sens, des clients devenus importants et des fournisseurs d’accès puissants, il y a faute quand même dans le fait qu’ils ne se rendent pas compte qu’ils sont derrière toutes les catastrophes qui nous sont arrivées. Il y a faute d’appréciation de rôles qui ne sont pas les leurs.
Ce n’est pas parce qu’on a une bouche que l’on doit se contenter d’être uniquement un tube digestif. Il y a des choses qui passent, c’est sûr, mais d’autres ne passent pas, et si jamais on force, alors on risque l’étouffement. Saturé, c’est saturé. Cela aussi est un état qui existe, même lorsque certains comme nos «bouffeurs» l’oublient ou l’ignorent carrément. Il y a donc faute dans la connaissance anatomique de certains gargantuas.
Ce n’est pas parce qu’on aime les omelettes que l’on doit se permettre de prendre gratuitement les œufs à un pauvre éleveur de poulets. Il y a faute. Il y a cumul de fautes. Qui brandira le carton rouge ? Voilà l’ami ton message, il est noir, mais sur fond blanc !
2 juillet 2013
El-Guellil