Notre coeur
> Marie-Claire Bancquart (Éditeur scientifique)
ISBN : 2070387720
Éditeur : Gallimard (1993)
Résumé :
Le roman raconte l’histoire d’une femme du monde, froide et sans coeur, frigide ou lesbienne peut-être, comme Maupassant en a connu, qui se livre ici plus que dans aucun de ses romans.
Le héros, face à cet être fascinant et redoutable, prend une autre maîtresse, qui ne lui suffit guère. Il est dévasté par une passion amoureuse, violente, mélancolique et cruelle. C’est un roman douloureux, écrit par un Maupassant déjà malade, et qui dit comme un adieu aux femmes qui ont été le désir, le tourment, et les victimes de sa vie. On y voit le personnage de l’artiste qui se dégrade, écrit de moins en moins, face à la femme moderne, produit d’une société parvenue à un point critique.
Comme dans le remarquable Sur l’eau, c’est un aspect inattendu de l’art de Maupassant, dans la longue durée du roman, qui se révèle ici.
Citations
1.Les lettres d’amour vraiment passionnées sont souvent plus dangereuses pour celui qui les écrit que pour celle qui les reçoit.
2.
La parole éblouit et trompe, parce qu’elle est mimée par le visage, parce qu’on la voit sortir des lèvres, et que les lèvres plaisent et que les yeux séduisent. mais les mots noirs sur le papier blanc, c’est lâme toute nue.
3.
Et tout de suite ils causèrent. Ce fut instantané chez l’un et chez l’autre, comme un feu qui prend bien dès qu’une allumette l’a touché.
4.La femme ne travaille point ses termes : c’est l’émotion directe qui les jette à son esprit ; elle ne fouille pas les dictionnaires. Quand elle sent très fort, elle exprime très juste, sans peine et sans recherche, dans la sincérité mobile de sa nature.
5.
Il se sentait soudain détruit par le contact de cette femme, absorbé par elle jusqu’à n’être plus rien, rien qu’un désir, rien qu’un appel, rien qu’une adoration.
6.
Pourquoi ne trouve-t-on jamais ce qu’on rêve, et ne rencontre-t-on toujours que des à-peu-près ?
7.
Très bien doué, très fin, mais indolent, apte à tout comprendre et peut-être à faire bien beaucoup de choses, il s’était contenté de jouir de l’existence en spectateur, ou plutôt en amateur. Pauvre, il fût devenu sans aucun doute un homme remarquable ou célèbre ; né bien renté, il s’adressait l’éternel reproche de n’avoir pas su être quelqu’un.
À propos de Artisan de l'ombre
Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie
Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme .
Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali …
Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère .
Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains.
Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui
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28 juin 2013 à 14 02 46 06466
Un homme, André Mariolle, voue un amour sincère et profond à une enragée coquette, narcissique et cruelle.
« Notre cœur » ou le triste destin d’un être sacrifiant la joie, la paix et la liberté, au profit d’une passion aliénante et mortifère.
Un remarquable roman où Maupassant, passé maître dans la peinture de caractères, révèle avec justesse et intelligence les ravages indicibles de la passion.
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
28 juin 2013 à 14 02 47 06476
Notre cœur est le sixième et dernier roman de Guy de Maupassant, commencé en mai 1889. L’œuvre fut d’abord publiée dans la Revue des Deux-Mondes en mai et juin, puis en volume en juin 1890 chez Ollendorff.
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28 juin 2013 à 14 02 47 06476
Personnages
Les principaux personnages sont Michèle de Burne, une jeune veuve, mondaine parisienne froide et dénuée de tendresse.
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L’héroïne serait inspirée de la comtesse Emmanuella Potocka et/ou de madame Geneviève Strauss, mondaines que fréquentait Maupassant. Le roman constitue avant tout une étude psychologique. Le texte est une satire de la société dans laquelle vit l’auteur. L’auteur nous conte l’intrigue à travers les yeux des principaux protagonistes. Les personnages masculins font également preuve d’une grande misogynie à part Mariolle. Cependant Maupassant reprend les idées de l’époque.
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