Samedi, 01 Décembre 2012 09:50
LA CHRONIQUE DE ABDELHAKIM MEZIANI
Par : Abdelhakim Meziani
Meriem et Fella doivent certainement m’en vouloir. Et elles n’auront pas tort tant leur tandem promet bien des choses, à commencer par de somptueux mets que je ne saurais refuser…Même si la concurrence carthaginoise est rude, portée qu’elle est par des senteurs offertes par des ingrédients savamment sélectionnés par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). De quoi réveiller un mort à l’image de celui sorti tout droit de “Manmoutch”, le dernier film de Nouri Bouzid. Moribond qu’il est, le cinéma africain doit beaucoup à la France qui ne ménage aucun effort pour lui porter aide et assistance. Organisée à l’initiative des JCC et de l’OIF, la Rencontre internationale pour la mise en place du cadre juridique et institutionnel du Fonds panafricain pour le cinéma et l’audiovisuel (FPCA) procède de cette même logique. Une logique quelque peu favorisée par l’intérêt porté par le pays de Jean Rouch aux cinémas africains dont les capacités créatives se sont émoussées faute de mécanismes nationaux. Ayant présidé la séance inaugurale, la ministre déléguée française en charge de la Francophonie a passé en revue tous les efforts déployés à cet effet par Jack Lang, le ministère de la Coopération et le Fonds Sud. Considérée comme négligeable par les uns alors qu’elle est estimée décisive, par bien d’autres cette batterie de mesures a cette particularité d’être affectée à la postproduction en France. C’est de bonne guerre ! Ce qui n’empêchera nullement de grands cinéastes et de jeunes réalisateurs de signer des œuvres à la gloire de leurs peuples respectifs. Forte en la matière de l’expérience de son pays d’adoption, Yamina Benguigui a eu donc raison de dire : “On peut avoir les plus belles idées, les plus beaux scénarios, les plus fabuleux acteurs, quand il n’y a pas d’industrie cinématographique, il n’y a pas de films”. Mieux, elle n’est pas venue les mains vides, encouragée qu’elle est par la fusion du Fonds Sud cinéma et de l’Aide aux films en langue étrangère (AFLE). Avec donc l’expertise d’une nouvelle structure cogérée par le CNC et l’Institut français et dont le budget est estimé à 6 millions d’euros pour 2012. C’est dérisoire, feront remarquer certaines sources. Mais il y a de quoi financer 40 à 60 projets par an, avec une enveloppe moyenne de 100 000 à 150 000 euros. À en croire le Tunisien Férid Boughedir, président du FPCA, l’initiative de ce rendez-vous carthaginois revient à la Tunisie qui s’est proposée de l’abriter, lors de la rencontre organisée en présence de ministres et de directeurs d’organismes nationaux du cinéma africains par l’OIF en marge du Festival international de Cannes 2012. Tout porte à croire, cependant, que le FPCA risque de connaître les méandres de l’indifférence des organismes du cinéma en Afrique. À plus forte raison lorsque des pays comme le Maroc et l’Algérie, pourtant connus pour leurs contributions à la promotion des cinémas du continent, n’y ont pas adhéré.
A. M.
zianide2@gmail.com
27 janvier 2013 à 1 01 53 01531
de Gaulle a alain Peyrefitte, nous avons fondé notre colonisation, depuis les débuts, sur le principe de l´assimilation. on a prétendu faires des négres de bon francais. on leur a fait réciter : Nos ancêtres les Gaulois?. la france elle qui nous impose sa langue en connivence avec des gouvernants peu courageux servile, utilisant un bougnoul de service pour plaider la cause, jouant contre notre langue et notre culture au profit des siens?.