Mercredi, 14 Novembre 2012 09:50
Par : Mohamed Mouloudj
Natif de Tizi Ouzou en 1968, l’écrivain vit actuellement aux États-Unis d’Amérique. Il a publié Donkey heart, monkey mind, un roman biographique qui relate son histoire et les raisons qui l’ont poussé à quitter le pays. L’auteur compte traduire son livre, adapté au cinéma, vers l’arabe et le français, et nourrit l’espoir de faire de même pour tamazight.
Liberté : Parlez-nous de votre parcours…
Djaffar Chetouane : Je suis né à Tizi Ouzou en 1968. Je me suis installé aux USA en 1989 où j’ai préparé un magistère en mathématiques à l’université de San Francisco, en Californie. J’ai enseigné cette discipline jusqu’en 2007, mais sous l’impulsion d’amis ayant écouté mon histoire, j’ai décidé de me mettre à l’écriture.
Je me suis attelé à la rédaction de mon premier roman qui est autobiographique mais romancé. Le livre a reçu un bon accueil du public américain.
Donkey heart, monkey mind est le titre de votre roman en anglais, quelle histoire y relatez-vous ?
Donkey heart, monkey mind est un livre autobiographique.
Il raconte l’histoire d’un jeune Algérien arrêté lors d’une manifestation par la police et qui prend la décision de quitter son pays à la recherche d’une liberté absente dans son environnement immédiat. Cette quête va le conduire d’abord dans plusieurs pays d’Europe, mais il jettera son dévolu sur les États-Unis d’Amérique qui représentent, aux yeux de ce jeune, le paradis de la liberté. Il s’y installe et y construit sa vie.
Sera-t-il un jour traduit dans une autre langue plus accessible aux lecteurs ?
J’envisage de faire traduire mon livre en français et en arabe pour qu’il soit accessible au public algérien en général et au public kabyle en particulier. Mais pour moi, le rêve absolu est qu’il soit traduit un jour dans ma langue maternelle qui est tamazight.
Il sera également adapté au cinéma…
Mon livre est effectivement adapté en scénario, mais pour l’instant sa réalisation reste un projet, étant donné que le coût est assez élevé, mais plusieurs sociétés de production sont sur le film.
M. M
7 décembre 2012
LITTERATURE