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Gaza, une mort lente à vivre-Salim Metref

19 novembre 2012

Salim Metref

Gaza, une mort lente à vivre-Salim Metref dans Salim Metref une-300x171A Gaza, il y a toujours mort d’enfants et de nourrissons. Sous les bombes et feu. Mais le timing est édifiant et renseigne sur la puissance des ramifications internationales Le timing est édifiant et renseigne sur la puissance des ramifications internationales du lobby pro-israélien.  Pendant que se prépare le  plan machiavélique d’agression et de liquidation du peuple palestinien à Gaza, la situation créée de toutes pièces au nord du Mali doit entretenir l’illusion et apporter de la matière et du grain à moudre à la presse internationale et aux différentes chaînes de télévision occidentales. Le faux conflit du Sahel, qui a été amplifié pour des desseins qui ne sont pas du tout ceux des peuples de la région, doit faire oublier le vrai conflit du Proche-Orient et les vrais droits inaliénables du peuple palestinien à une patrie dans des frontières internationalement reconnues avec pour capitale Jérusalem. Il doit aussi faire oublier toutes les exactions subies par ce peuple. Il faut toujours susciter et entretenir les conflits, maintenir la tension et tenir en haleine l’opinion internationale. La pression, comme celle exercée actuellement à propos du Sahel à pour objectifs d’ouvrir la brèche nord-malienne, d’enclencher l’intervention militaire pour s’y engouffrer et y fixer un abcès de tension pour faire diversion.  Mais, il faut pour cela obtenir le quitus du conseil de sécurité des Nations-Unis. A Gaza, La visite de Hichem Kendil,  Premier Ministre Egyptien, apporte du baume au cœur des habitants de cette ville meurtrie mais également bien au-delà de la Palestine. Une personnalité politique de premier plan venue manifester la solidarité de l’Egypte et exprimer le soutien du Président Egyptien, premier président civil élu démocratiquement dans ce pays, précise-t-il, cela faisait bien longtemps que cette visite était attendue surtout de la part d’un pays si proche et frontalier.  L’agression contre Gaza doit révéler à l’opinion internationale que les changements politiques en cours où en gestation dans le monde arabe ne sont pas aussi prématurés qu’on peut le croire, ni dépourvus de toute légitimité populaire. Le doute n’est plus permis et les convulsions profondes qui traversent cette région traduisent et portent une réelle lame de fond qui veut en finir une fois pour toutes avec ces régimes arabes dont le soutien à la cause palestinienne a toujours servi d’alibi, et tout le monde le sait, à leur propre survie politique puisque ne disposant pas pour la majorité d’entre eux de légitimité démocratique et ont accédé le plus souvent au pouvoir par la force tout en infligeant les pires sévices à leurs propres peuples. Cette lame de fond veut en finir aussi avec l’impunité dont jouissent ceux qui depuis des décennies écrasent toute la  région de leur puissance militaire supposée, bien que le mythe de l’invincibilité de Tsahal pour reprendre l’expression  toujours utilisée par une présentatrice vedette  du 20 H d’une chaine de télévision française a été soumise à rude épreuve depuis quelques années par les résistances  palestinienne  et libanaise,  et éclaboussent de leur réseau d’influence toutes les lois et toutes les conventions internationales.

La shoah est une réalité historique que nul ne peut nier et l’antisémitisme doit être condamné et combattu avec la plus grande fermeté. Mais ces deux situations extrêmement tragiques doivent-elles toujours être invoquées pour continuer de justifier l’exception israélienne dans son statut de seul pays au monde qui ne doive jamais rendre de comptes, ni sur le potentiel nucléaire militaire qu’il détient, alors que les Etats-Unis et certains puissances occidentales remuent ciel et terre pour demander des comptes à l’Iran, l’isoler,  le boycotter,  l’empêcher de maitriser et d’accéder même au nucléaire civil et le menacer d’attaque et de bombardements de ses sites et centres de recherche,  ni sur les exactions  qu’il commet, ni sur la terreur qu’il exerce sur les populations civiles palestiniennes, ni sur  le blocus de Gaza qu’il maintient, ni sur les nombreux assassinats  politiques qu’il commandite, organise et met en œuvre dans de nombreux pays, sans jamais être inquiété et ni répondre de ses actes ?  Le tribunal pénal international a été donc créé pour que ne soit jugée finalement qu’une seule catégorie de personnes. Celle issue de pays faibles qui ne disposent pas de l’influence suffisante et des articulations nécessaires pour neutraliser les investigations et les actions des juges de La Haye. Et personne n’osera  juger un jour les auteurs de crimes, ni même oser juste les évoquer, comme ceux commis à Deir Yassine, Kafr Kassem, Sabra et Chatila et d’autres plus récents encore comme à Gaza.  Israël ne recule devant rien. Il brise et réduit au silence même les consciences juives qui osent s’exprimer, s’indigner, condamner son attitude où soutenir les revendications du peuple Palestinien. De nombreux Juifs, certains peut-être venus même d’Israël mais détenteurs de passeports français,  sont venus se recueillir devant la tombe du Rabbin Enkaoua, à Tlemcen, sans que personne n’y trouve rien à redire tant les musulmans, mieux que quiconque, savent toujours faire la part des choses. Mais au-delà de la cause palestinienne, il ya aussi les lieux les plus sacrés des musulmans comme la mosquée d’El-Qods que les israéliens profanent et piétinent chaque jour et menacent de détruire ainsi que la situation inhérente aux lieux sacrés appartenant aux cultes chrétiens. Cette dimension confère donc à la question palestinienne une envergure bien plus importante que tout ce que l’on peut imaginer. Et Leila Khaled, Georges Habbache, Nayef Hawatmeh, Abu Jihad, Cheikh Yassine, El Rantissi sont les maillions d’une chaine de résistance héroïque et de combats courageux qui puise sa légitimité dans les droits légitimes du peuple palestinien, dans toute sa diversité, et qui se fortifie de l’injustice,  de l’errance et de la souffrance infligées au peuple Palestinien depuis longtemps, depuis la Nekba, depuis  l’errance, depuis 1948.  La détermination de ceux qui défendent et qui portent la cause palestinienne est cependant affaiblie par les dissensions qui traversent le monde arabe et les trahisons de certains régimes autoritaires qui le dirigent. Et de celles aussi de certains responsables palestiniens. Aujourd’hui l’agression israélienne contre Gaza permettra d’évaluer le véritable soutien sur lequel pourra compter le peuple palestinien. Ce soutien va devenir le  marqueur de légitimité de ces régimes et l’indicateur de leur véritable indépendance vis-à-vis de  puissances économiques mondiales connues pour leur soutien indéfectible à Israël et l’usage systématique qu’elles font de leur droit de véto quant il s’agit de bloquer les résolutions où de neutraliser les projets de résolution qui condamnent ce pays au Conseil de Sécurité. Cette agression met aussi a mal les pays arabes qui plaident pour une normalisation avec Israël sans aucune contre partie car la pression des opinions arabes est devenue un facteur sain,  déterminant et extrêmement important pour l’avenir. Les visites du premier ministre égyptien et du ministre tunisien des affaires étrangères doivent être suivies par d’autres. Il faut se rendre à Gaza même sous un déluge de bombes ! Car le scénario qui se précise et qui se profile à l’horizon fait craindre le pire. Les surenchères politiques inhérentes aux élections législatives prochaines en Israël notamment du fait des partis de la droite sans doute là-bas aussi «décomplexée», l’affront subi au Liban face au Hezbollah, la résistance farouche des groupes armés du Hamas et du Jihad Islamique notamment durant l’agression puis l’invasion de Gaza en 2008 qui a été, selon de  nombreux experts militaires, un retentissant échec, pourraient  inspirer quelques irréductibles qui peuvent décider, puisque qu’ils ne pourront probablement jamais le faire par des moyens militaires conventionnels, d’en finir une fois pour toutes avec Gaza et de faire usage, comme à Hiroshima,  de l’arme nucléaire. Ce scénario improbable fera sans doute embraser toute la région. L’hiver et le froid sont déjà là et va rendre les besoins des populations de Gaza, et probablement de Cisjordanie si le conflit se propage et s’étend à cette région, encore plus importants et extrêmement urgents. Nourritures, lait et médicaments pour nourrissons, structures sanitaires, vêtements pour enfants, masques à oxygène, couvertures seront nécessaires et indispensables.

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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Une réponse à “Gaza, une mort lente à vivre-Salim Metref”

  1. Artisans de l'ombre Dit :

    LE DÉLUGE DE FEU SE POURSUIT SUR GHAZA DANS LA PLUS TOTALE IMPUNITÉ
    Permis de tuer !
    La liste des victimes civiles, composées en majorité d’enfants, de femmes et de personnes âgées, n’en finit plus de s’allonger. Pendant ce temps, le gendarme du monde qu’est Obama accorde un blanc seing aux tueurs sionistes en qualifiant cette lâche et injustifiée agression de… «droit de se défendre». Une pareille attitude ouvre la voie à tous les dérapages et à tous les scénarios possibles et imaginables. L’enfer à Ghaza ne connaîtra-t-il donc jamais de fin ? Hier, en matinée, pas moins de 8 Palestiniens sont morts après de nouveaux raids de l’armée sioniste sur Ghaza, au lendemain de la journée la plus meurtrière, durant laquelle 31 personnes ont été assassinées. Trois membres d’une même famille ont été tués alors qu’ils étaient en voiture dans le centre de la bande de Ghaza, selon des sources médicales palestiniennes. Une autre frappe a tué quatre personnes, dont un enfant de 5 ans et une femme de 20 ans, dans la ville de Ghaza. En outre, un fermier de 50 ans a été retrouvé mort dans la ville de Beit Lahiya, dans le nord du territoire palestinien, selon des sources médicales. Ces décès portent le bilan des violences à 88 morts -85 Palestiniens et 3 Israéliensdepuis le début, mercredi passé, de l’offensive sioniste contre la bande de Ghaza. Dimanche a été la journée la plus meurtrière avec 31 Palestiniens tués, en majorité des femmes et des enfants, en dépit des efforts, en particulier de l’Égypte, pour tenter d’instaurer une trêve entre Israël et le Hamas, qui contrôle la bande de Ghaza. Depuis mercredi, jour où l’entité sioniste a tué le chef militaire du Hamas, les raids israéliens ont fait 78 morts du côté des Palestiniens, dont 23 enfants et plusieurs femmes, ainsi que des centaines de blessés, selon plusieurs sources recoupées et dignes de foi. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, est attendu au Caire pour se joindre aux efforts de paix. Il doit également se rendre aujourd’hui dans les territoires occupés palestiniens. L’Égypte est en pointe depuis le début pour tenter de négocier une trêve. Ses représentants ont rencontré dimanche les deux parties en conflit. Dans un message sur Facebook, Izzat Richek, un proche conseiller de Khaled Méchaâl, écrit que le Hamas acceptera un cessez-le-feu seulement si l’entité sioniste «cesse son agression, met fin à sa politique d’assassinats ciblés et lève le blocus de Ghaza». De son côté, le vice-Premier ministre sioniste, Moshe Yaalon, a fait la liste de ses conditions sur Twitter : «Si le Sud est calme et si aucune roquette ni missile ne sont tirés sur les citoyens israéliens ni d’attaques terroristes organisées à partir de la bande de Ghaza, nous n’attaquerons pas». Face à ce désastre humanitaire, l’attitude la plus odieuse et la plus blâmable est celle de Barak Obama, le président américain. Dans une déclaration, a indiqué en effet que «les États-Unis soutiennent complètement le droit d’Israël de se défendre», at- il déclaré. Une agression aussi lâche, durant laquelle d’horribles crimes de guerre et crimes contre l’humanité sont commis, est qualifiée de «défense» par on ne sait quel tour de magie. Face à l’absence de réaction tangible de l’ONU, mais aussi du Conseil de sécurité, la communauté mondiale se fait de facto la complice des néonazis sionistes dans cette entreprise génocidaire.
    Wassim Benrabah

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