Mercredi, 14 Novembre 2012 09:50
…NOIR ET BLANC …
On était jeune à l’époque et on se fichait de tout, de la pluie comme du beau, et surtout de la politique.
On n’avait d’yeux que pour l’image que les autres nous renvoyaient de nous-mêmes.
On était une petite bande tête en l’air et les cheveux au vent et on mordait dans nos vingt ans à pleines dents. Voir un film était une sortie. On allait au cinéma en costume cravate et des souliers bien cires. Je sais que ça fait ringard aujourd’hui.
L entracte était un rituel magique. On prenait l’air sur le trottoir pour pouffer de rire ou pour griller une cigarette américaine.
Et c’est vrai que la ville comptait 25 salles de spectacle éparpillées un peu partout au centre et en banlieue.
Certaines s’étaient spécialisées dans les films hindous, d’autres dans les films égyptiens. Bref, Oran était un gros village où tout le monde se connaissait ou presque.
Pour traverser la ville, il n’y avait ni bretelle, ni rocade, ni sens giratoire, et le nombre de lignes de transport urbain ne dépassait pas 14.
Et d’ailleurs le 14, comme on disait en ce temps- là, était le trajet le plus long. Il commençait à Eckmul et se terminait au rond-point de Gambetta, soit trois kilomètres de circuit intra muros.
Et pour tout dire la vie dans ces années 1970 était plutôt supportable et même confortable.
Lorsque votre téléphone tombait en dérangement par exemple, il suffisait d’appeler le 12 et votre numéro était rétabli dans l’heure qui suivait, avec parfois des excuses en prime. Aujourd’hui le 12 ne répond plus. Il faut se déplacer à la poste, faire la chaîne, perdre une journée de travail, réclamer et attendre deux mois, souvent plus pour entendre enfin votre combiné sonner.
Pour régler votre redevance d’eau qui dépassait rarement les 200 DA, vous n’aviez pas besoin de faire la queue, vous passiez au guichet, vous régliez et vous partiez.
Les jerrycans de la soif, les factures exhorbitantes et le stress qui va avec ne viendront que plus tard… comme ces mutants sortis de la brousse qui peupleront les immeubles et qui vous tiendront la dragée haute, comme ces parvenus qui croient que le monde tourne autour de leur nombril les jours pairs et leur cheville les jours impairs… comme ces prétentieux plein de morgue qui pensent que si le soleil se lève, c’est pour faire briller leur éclat… Mon Dieu comme Oran a changé.
17 novembre 2012 à 0 12 16 111611
Oran (en arabe : وهران, Wahrān), surnommée « la radieuse » (en arabe : الباهية, el-Bāhia), est la deuxième plus grande ville d’Algérie2 et une des plus importantes du Maghreb. C’est une ville portuaire de la Méditerranée, située au nord-ouest de l’Algérie, à 432 km de la capitale Alger, et le chef-lieu de la wilaya du même nom, en bordure du golfe d’Oran.
La ville est située au fond d’une baie ouverte au nord et dominée directement à l’ouest par la montagne de l’Aïdour, d’une hauteur de 420 mètres, ainsi que par le plateau de Moulay Abdelkader al-Jilani. L’agglomération s’étend de part et d’autre du ravin de l’oued Rhi, maintenant couvert.
En 2008, la commune comptait 609 940 habitants, alors que la population de l’agglomération d’Oran était d’environ 1 000 000 habitants.
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17 novembre 2012 à 0 12 16 111611
Situation
Oran se trouve au bord de la rive sud du bassin méditerranéen ; elle se situe au nord-ouest de l’Algérie, à 432 km à l’ouest de la capitale Alger. La ville s’élève au fond d’une baie ouverte au nord sur le golfe d’Oran ; elle est dominée à l’ouest par la montagne de l’Aïdour (429 m d’altitude) qui la sépare de la commune de Mers-el-Kébir. Au sud, elle est bordée par les communes d’Es Senia, par le plateau de Moulay Abdelkader al-Jilani (Moul el Meida), et, au sud-ouest, par une grande sebkha. La ville de Bir El Djir constitue sa banlieue est.
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17 novembre 2012 à 0 12 18 111811
Toponymie
Hôtel de ville, avec les deux lions symboles de la ville depuis 1888 et œuvre du sculpteur français Auguste Cain.
La forme originelle du nom de la ville d’Oran, Wahran, est un toponyme berbère. Etymologiquement, il s’agit du génitif, autrement appelé complément du nom, dont la marque, ici, est le préfixe w, du nom ahr (sing.), ahran (plur.), qui signifie lion.Une des formes attestées, Ouadaharan, indiquerait une construction « Ouad + Aharan » (Rivière des lions).
La prononciation du nom tend à se déformer en Wahren comme en attestent diverses chansons.
Les derniers lions de cette côte méditerranéenne furent chassés dans la montagne voisine d’Oran dénommée « montagne des Lions », également connue sous les termes « Djebel Kar », le massif des amas de pierres. Le nom français « montagne des lions » laisse penser que des lions y vivaient encore au début du xixe siècle. Plusieurs épisodes de chasses ont été rapportés, tant par les Espagnols au xvie sièclea 1 que par les Français jusque dans les années 1840a 2. Les derniers évènements liés à des lions près d’Oran datent de 1939a 2.
Différentes légendes oranaises lient le nom de la ville avec des lions. Dans la légende mystique, un lion fut aperçu sur la tombe du saint patron Sidi El Houraria 3. Cependant, la tradition attribue le nom de la ville au songe du fils du Vizir de Cordoue :
« On raconte qu’un jeune homme, Djaffar fils du vizir de Cordoue, avait fui par la mer la tyrannie de son père opposé à son mariage avec la femme qu’il aimait. S’ensuit une histoire de tempête, de vision de deux lionceaux, de songes prémonitoires, enfin de naufrage sur une superbe plage déserte qui ne pouvait pas s’appeler autrement, encore de nos jours, que la plage des Andalous. »
— Pierrette Letourmy Aurin
Le nom Oran apparaît pour la première fois dans un portulan génois en 1384.
Un village séparé d’Oran et nommé Ifri est signalé sur les cartes jusqu’au xviiie siècle. Il est situé contre l’Aïdour au sud d’Oran, dans ce qui est aujourd’hui le quartier des planteurs. Ifri signifie « la caverne »31 en berbère. Le toponyme est sans doute lié aux nombreux abris dans les collines environnantes.
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17 novembre 2012 à 0 12 19 111911
Histoire
Articles détaillés : Histoire d’Oran, Chronologie de la ville d’Oran et Histoire de l’Algérie.
Oran
De très nombreux ouvrages ont été consacrés à Oran, une ville dont les auteurs et chercheurs reconnaissent « le caractère insaisissable ». Beaucoup d’écrivains et d’historiens concluent qu’il faudrait des centaines de livres, peut-être, pour cerner toutes les subtilités d’Oran, ce qui explique la profusion d’ouvrages sur la ville. Certains en racontent l’histoire à travers les siècles et en soulignent l’historicité ; d’autres narrent la vie quotidienne d’Oran et des Oranais.
Oran est un lieu de rencontre des cultures, qui conduit à l’effacement des origines. Il y a eu de la place dans cette ville pour toutes les professions de foi, et sans doute l’esprit de tolérance oranais vient-il des épreuves que la ville a endurées à travers les âges. Le dialogue des civilisations s’y est affirmé malgré les drames d’une histoire mouvementée.
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