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ET MAINTENANT……….Farid Talbi*

16 novembre 2012

Farid Talbi

 

Maintenant que ce que l’on nomme présomptueusement « le mouvement sportif » ait eu à  délivrer  à profusion des emplois  bidons d’autant plus élaborés techniquement qu’inutiles et dangereusement  organisés en corporations redoutables, puis   à octroyer ses trophées  inédits au nivellement par le bas des compétitions nationales,   enfin à livrer  des collections magnifiques d’échecs soulevant l’émotion des foules en manque  du  tout culturel   et vouées à  l’ennui de soi , alors quoi faire  de l’édifice plombé par ses  auto satisfécits bidouillés  et immunités  à tout va ?
Maintenant  que des individus fonctionnaires au rebus  d’un ministère à la traîne des sports , individus   scribouillards anciens  pratiquants licenciés  intermittents de clubs mais totalement hors jeu  des mécanismes de fonctionnement  socio culturel de l’association populaire sportive, aient eu raison de commettre des « expertises révolutionnaires  ministérielles » tendant au bouleversement suicidaire du sport algérien  .Et réaliser des  mystifications  refourguées  en l’état à l’ineptie  des décideurs de l’heure ,  uniquement en perspective désespérée pour ces retardataires d’accrocher le convoi politique socialiste démago ébranlé sans eux ,  quoi faire de ces petites frappes malignes insatiables ?    
Maintenant que nous n’arrêtons pas de faire de la mauvaise figuration ruineuse aux compétitions continentales et mondiales,   à plastronner sur les ruines de l’édifice du sport  juste pour assurer le strapontin de pantouflage à des délégués algériens  , dirigeants, arbitres, journalistes, experts, obsédés  par l’opportunité individuelle d’un sauve qui peut sans frontière ni visas, quoi faire des combinards du siècle  ?
Maintenant que les associations fleurons de notre sport populaire  arrimé à l’histoire des grandes confrontations culturelles et de société  se soient vues livrées à la scélératesse  d’entreprises publiques moribondes,  déjà incapables de ‘professionnaliser’ convenablement  leurs activités premières économiques, industrielles  et sociales et ce cadeau uniquement pour  entretenir des confusions des genres en péril,   quoi faire du casting   ?
Maintenant que le sport amateur et terrains de pratiques aient été cédés aux APC comme portefeuille prodigieux de clientélisme politicard et électoraliste local , -par ici la bonne soupe- , quoi faire  de la démocragueuserie du zimbrek   ambiant  ?
Maintenant  que les corporatismes ignominieux aient investi de manière transversale  interdépendante et solidaire les structures  et emplois alimentaires d’encadrement sportif, puis  médiatique  déterminant  (et pour cause)  jugulant rigoureusement  quelques libertés essentielles dont celles  de porter la contradiction publique à la malfaisance, quoi faire de cette asphyxie de société   et de ces mâtons à la parade ? 
Aussi vrai que le poisson  doit commencer à pourrir de la tête, le phénomène sportif algérien pourtant  à l’avant-garde des faits dominants de l’histoire nationale,   a été la première  grande institution sociale de liberté  populaire volontairement contaminée   dès les années 1970 par la fièvre  cérébrale virale portée  des jeunes charognards et  loups issus du  marigot infectieux des laissés pour compte . Marigot des animaux malades de la peste du carriérisme honteux . Que des  minus habens vibrionnant   en une drôle d’époque,    combinards  nés handicapés  de la conscience, sinon organisés pour amasser  des  gains avantageux du  pire,  à leur profit,   quoi faire de cet aboutissement  stupéfiant et douloureux de société  ?
Le sport algérien  a subi une première fois  en 1976 par  «l’expertise d’appentis sorciers incontrôlés », les affres du plagiat  de la réforme scientifique  socialiste soviétique  qui a littéralement détruit le socle d’une pratique populaire  singulière inestimable. Puis après 1982  pour délivrer les entreprises nationales de ce chancre, cédé le fardeau à des « dirigeants  de rien du tout » fondant une compétence de Muppets show  sur leurs propres  racontars de troisième mi-temps  du café commerce du coin.  Ou  abandonné  à la compétence de joueurs vedettes d’un passé  sociétal méconnu d’eux, sportifs  totalement hermétiques au contenu non monnayable du sport. Ou encore, récemment passé la patate chaude , à des gens tentées de reproduire le modèle actuel occidental, ‘fifaesque’ , reposant sur le triptyque mercantile libéral  Spectacle/Industrie/Fric  et inversement , hélas  partant d’une organisation livrée à la ruine, totalement  naufragée du point de vue humain .Partant d’un véritable  désastre organisé maintenu à bras le corps la tête sous l’eau !  
Tout est à refaire.
Comme reconstruire  par refondation, avec intelligence et à-propos le modèle algérien de lointaine  référence, puisque tous les autres plagiés,  expérimentés  à tempérament n’ont fait qu’ajouter catastrophe sociale  à la  à la catastrophe culturelle.   Celui-là   de modèle de retour aux sources originelles, et dont les indus occupants se verraient exclus . Un programme  demandera au moins  deux bonnes générations de remise au placard  définitivement des bonimenteurs, parasites, charognards  qui se nourrissent encore  d’un naufrage qui leur incombe. Mais grosse difficulté que de geler des compétitions nationales  d’autant plus infructueuses qu’onéreuses, de refuser   pour un temps de convalescence des participations  de sélections continentales et internationales  de propagande mercantile (voire politique) ,  dispensant du jeton lucratif de pacotille  à ses rabatteurs tiers-mondistes de la foultitude !
Et si vraiment  le foot algérien  aurait, une nouvelle fois, librement, la latitude de se refaire une santé à la source de son génie authentique : son peuple, sa jeunesse ? .
Au point où nous en sommes ….
En s’accordant le temps qui s’imposera aux œuvres du genre à grandir convenablement,    à terme , sans  aucun complexe de confrontation  de haute qualité.
Farid Talbi
(A Abdelkader Boubekeur,  Allel Gourmane, Smain K, SiMohamed B.,  Khemissa Ferhat… )

À propos de Artisan de l'ombre

Natif de Sougueur ex Trézel ,du département de Tiaret Algérie Il a suivi ses études dans la même ville et devint instit par contrainte .C’est en voyant des candides dans des classes trop exiguës que sa vocation est née en se vouant pleinement à cette noble fonction corps et âme . Très reconnaissant à ceux qui ont contribué à son épanouissement et qui ne cessera jamais de remémorer :ses parents ,Chikhaoui Fatima Zohra Belasgaa Lakhdar,Benmokhtar Aomar ,Ait Said Yahia ,Ait Mouloud Mouloud ,Ait Rached Larbi ,Mokhtari Aoued Bouasba Djilali … Créa blog sur blog afin de s’échapper à un monde qui désormais ne lui appartient pas où il ne se retrouve guère . Il retrouva vite sa passion dans son monde en miniature apportant tout son savoir pour en faire profiter ses prochains. Tenace ,il continuera à honorer ses amis ,sa ville et toutes les personnes qui ont agi positivement sur lui

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