Histoire - Et c’est ainsi que pour des raisons techniques leur avion atterrira sur le tarmac d’un aéroport inconnu et qui n’a jamais fait parler de lui, celui d’Oran en 1969.
De par sa position géographique largement ouverte sur la mer, la ville d’Oran est devenue, au fil du temps, une véritable passerelle non seulement entre les deux rives de la Méditerranée mais entre les deux continents.
Alors que le monde entier voulait savoir à tout prix où était passée Jacqueline Kennedy, quelques années après la mort de son mari John Kennedy, l’ex-première dame des Etats-Unis coulait en fait des jours heureux auprès d’un célèbre armateur grec.
Plus tard, la presse people affirmera que Jacqueline avait trouvé chaussure à son pied.
Mais en attendant où était-elle ?
Pour garder un minimum d’intimité et éviter d’être exposée au regard malveillant des paparazzi, madame Kennedy avait décidé de cacher son amour dans le paquebot de luxe pas très loin des côtes helléniques.
Afin de mettre le maximum de distance entre lui et les curieux, le couple décidera alors de faire un safari au Kenya, loin, très loin des cancans.
Et c’est ainsi que pour des raisons techniques leur avion atterrira sur le tarmac d’un aéroport inconnu et qui n’a jamais fait parler de lui, celui d’Oran en 1969.
Le couple sera d’autant plus surpris et même agréablement surpris, qu’aucun photographe ne vienne perturber leur escale, pas même un journaliste. Ils y passeront tout l’après-midi.
Un autre géant américain passera plusieurs jours à Oran, incognito, heureux d’être libre de ses mouvements. William Holden (près de 50 films au compteur).
C’est en 1967 que la star américaine sera aperçue à Oran à la terrasse du «Café riche» en train de siroter un jus de fruit.
Visiblement très à l’aise de se mêler à une population qui ne l’a pas reconnu, le monstre sacré d’Hollywood que tout Paramount cherchait, quittera la ville pour un safari en Afrique.
Il faut se rappeler cependant que, bien plus tôt, un empereur avait fait escale à Oran pour visiter son royaume : Napoléon III
Le neveu de Bonaparte estimait qu’il était aussi l’empereur des Arabes.
Abdenour Fayçal
Le journal des locales Edition du 28/5/2012 |
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10 novembre 2012
Abdenour Fayçal, une ville ,une histoire