Harrag malgré lui (émigré clandestin malgré lui) est le titre du premier roman électronique en langue arabe de l’auteur algérien Ali Hassaine dans lequel il aborde le phénomène de l’émigration clandestine (harga). Dans son ouvrage publié récemment sur le site électronique de «La ligue des écrivains de Damas», dont le siège se trouve à Londres, l’auteur raconte l’histoire de Ali, un jeune universitaire d’une ville côtière de l’Est algérien en proie au désarroi, en raison de sa situation sociale «difficile». Toutefois, son ami Omar, un pêcheur qui s’adonne à la consommation de drogue parvient souvent à le distraire de ses ennuis grâce à son humour et à ses histoires amusantes. Mais le pire arrive le jour où Ali, influencé par Omar, consent à consommer du haschisch. Après s’être endormis dans leur barque, les deux amis se retrouvent au large en pleine mer. Le drame survient lorsque Omar meurt d’un tir provenant d’un groupe de marins italiens et Ali est arrêté par les gardes-côtes italiens qui l’ont pris pour un émigré clandestin. Après avoir passé plusieurs mois en prison, Ali est enfin libre mais à son retour sa mère n’est plus là et le choc de sa disparition mystérieuse a paralysé son père. A travers ce roman consulté jusqu’à présent par près de 700 lecteurs, le jeune auteur algérien qui s’est basé sur le dialogue en utilisant des phrases simples, a essayé de présenter sa propre vision du phénomène de l’émigration clandestine et de mettre l’accent sur ses principales causes.
APS
Arts et Culture Edition du 9/9/2012 |
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10 novembre 2012
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