Parcours :
De son village natal de Bouadnane, en Grande-Kabylie, à Tunis où il a exercé dans les rangs de l’ALN en qualité de radiologue, à Alger où il a poursuivi ses missions dans les hôpitaux, Hocine Ouslimani garde la même flamme et le même enthousiasme quand il s’agit de secourir son prochain. Du haut de ses 88 ans, mais bon pied bon œil, Si El Hocine, comme on aime l’appeler dans son entourage, raconte sa vie en mettant en valeur le rôle, parfois ingrat, pendant la lutte armée de ces infirmiers et infirmières, de ces aide-soignants qui ont rejoint le maquis en apportant leur savoir-faire et leur dévouement, qui ont beaucoup compté et soulagé les patients.
«Ils faisaient pratiquement le travail des internes», concède aujourd’hui le vieil homme toujours imprégné des tâches qu’il avait à accomplir (piqûres, lavement, interprétation de radiographies) aux côtés de sommités médicales «dont la modestie est proportionnelle à leur talent» et que Ouslimani salue chaleureusement pour tout ce qu’ils ont fait pour leur pays. Né le 26 février 1924 à Bouadnane, Hocine Ouslimani a eu une carrière médicale bien remplie, méritant largement le titre de radiologue dont on l’a affublé. Il est «retraité actif», comme il aime se qualifier…
Hamid Tahri
© El Watan
7 novembre 2012
2.Pers. révolutionnaires