Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR»
Je n’ai jamais compris pourquoi les Américains donnent à ces ouragans meurtriers de doux prénoms féminins qui évoquent, dans nos esprits, tout à fait autre chose que les destructions massives et la paralysie de toute vie. On s’en rappelle, Katrina avait anéanti des quartiers entiers de la Nouvelle-Orléans et tué plusieurs personnes. Et la liste est longue :
Années 1950 : Carol, Edna, Connie, Diane.
Années 1960 : Donna, Carla, Flora.
Années 1970 : Celia, Agnes, Carmen, Fifi.
Années 1980 : Alicia, Elena, Gloria,
Années 1990 : Diana, Marilyn.
Années 2000 : Keith, Michelle, Katrina, Rita.
Années 2010 : Irene, Sandy.
Mais selon Tata Aldjia, ils n’ont rien vu les Américains car le plus fort ouragan, le plus destructeur des typhons, la plus meurtrière des tempêtes tropicales n’est pas là-bas, mais ici, en Algérie : «C’est cette chipie de Sihem Lavabo qui a détruit tant de foyers dans notre village ! Et sa dernière victime est ton tonton qui, s’il ne cesse pas ses enfantillages, sera frappé par le plus puissant des cyclones méditerranéens appelé… Aldjia !»
maamarfarah20@yahoo.fr
«Je suis abasourdi par le nombre de personnes qui veulent «connaître» l’univers alors qu’il est déjà suffisamment difficile de se repérer dans le quartier chinois de New Yok.»
(Woody Allen)
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/11/05/article.php?sid=141086&cid=2
6 novembre 2012
Maâmar FARAH