Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR»
Ce n’est pas un ouragan et encore moins une tempête tropicale. Juste un orage au-dessus de la capitale et voilà qu’elle se transforme en immense piscine ! Ce phénomène dû beaucoup plus à l’incurie des hommes qu’aux sautes d’humeur passagères de la nature, se reproduit presque chaque année sans que les autorités locales ne prennent les mesures préventives nécessaires pour éviter ces inondations et leur lot de désagréments pour les citoyens.
J’ai le souvenir d’une «Une» d’ El Moudjahid, au début des années 1980, où nous avions titré sur toute la largeur de la page (grand format – A2) : «Alger noyée !» Et, dans nos articles, nous mettions en cause les avaloirs qui n’avaient pas été nettoyés avant les premières pluies automnales ! Allez savoir si les mêmes causes n’ont pas produit encore les mêmes effets ! A ce titre, il faudra inventer une échelle pour mesurer le degré d’irresponsabilité de certains… responsables et, pour évaluer les dégâts de ces orages sur nos villes, on ne dira plus : «tempête de force 4», mais «négligence de force 4» sur l’échelle de l’inconscience ! Dieu, préservez-nous d’une «négligence de force 9» !
maamarfarah20@yahoo.fr
P. S. : la jeune Sabah (19 ans), victime des sévices de sa belle-mère et de son père, a rendu l’âme, rejoignant sa maman dans l’Au-delà… A Guelma, un frère tue sa sœur de trois coups de couteau. Quelle époque !
Source de cet article :
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/10/30/article.php?sid=140870&cid=2
30 octobre 2012
Maâmar FARAH