« Si j’ai un conseil à vous donner, je vous dirai : « ouvrez votre cœur » et surtout, « allez à l’école du caméléon, c’est un très grand professeur ». Si vous l’observez, vous verrez…
Qu’est-ce que le caméléon ? D’abord, quand il prend une direction, il ne détourne jamais sa tête. Donc, ayez toujours un objectif précis dans votre vie et que rien ne vous détourne de cet objectif.
Et que fait-il le caméléon ? Il ne tourne pas sa tête, c’est son oeil qu’il tourne.
Le jour où vous verrez le caméléon regarder, vous verrez c’est son oeil qu’il tourne. Il regarde en haut, il regarde en bas. Cela veut dire : « Informez-vous !
Ne croyez pas que vous êtes le seul existant de la terre. Il y a toute l’ambiance autour de vous.
Et que fait le caméléon quand il arrive dans un endroit ? Il prend la couleur du lieu. Ce n’est pas de l’hypocrisie… C’est d’abord la tolérance et le savoir-vivre.
Se heurter les uns les autres n’apporte rien. Jamais on n’a rien construit dans la bagarre. La bagarre détruit. Donc la mutuelle compréhension est un grand devoir. Il faudrait toujours chercher à comprendre notre prochain . Si nous existons, il faut admettre que lui aussi il existe.
Et que fait-il le caméléon ? Quand il lève le pied, il se balance pour savoir si les deux pieds déjà posés ne s’enfoncent pas. C’est après seulement qu’il va déposer les deux autres. Il balance encore, il lève…
Cela s’appelle la prudence dans la marche. Sa queue est préhensible. Il l’accroche. Il ne se déplace pas comme ça, hein ? Il l’accroche afin que si le devant s’enfonce, il reste suspendu. Cela s’appelle assurer ses arrières .
Ne soyez pas imprudents !
Et que fait le caméléon quand il voit une proie ? Il ne se précipite pas dessus, hein ? Il envoie sa langue, c’est sa langue qui va la chercher car la petite proie ne vous dit pas qu’elle ne peut pas vous faire mourir! Alors il envoie sa langue. Si sa langue peut lui ramener sa proie, il la ramène tranquillement. Sinon il a toujours la ressource de reprendre sa langue et d’éviter le mal.
Ne soyez pas imprudents, allez doucement dans tout ce que vous faites. Si vous voulez faire une oeuvre durable, soyez patients, soyez bons, soyez vivables, soyez humains.
27 octobre 2012 à 8 08 31 103110
Les Chamaeleonidae sont une famille de sauriens. Elle a été créée par Constantine Samuel Rafinesque en 1815. Elle contient près de 200 espèces appelées caméléons.
Ce sont des animaux qui se caractérisent par la mobilité indépendante de leurs yeux, leur langue protractile qui leur permet d’attraper leurs proies à distance, les doigts groupés en deux blocs opposables assurant une bonne prise sur les branches, et leur capacité à changer de couleur.
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
27 octobre 2012 à 8 08 32 103210
Distribution
Distribution des caméléons
Les espèces de cette famille se rencontrent en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie du Sud et dans le sud de l’Europe.
Ces reptiles se rencontrent principalement en Afrique, à l’exception de la plupart des déserts, ainsi que dans les îles alentour : Madagascar, Seychelles, Comores, Canaries, Réunion, nombreuses îles de la Méditerranée. Une espèce se rencontre également dans le sud de l’Europe (Portugal, Espagne, Péloponnèse) : Chamaeleo chamaeleon. On rencontre également deux espèces dans la péninsule Arabique (C. calyptratus, C. arabicus), et une dernière espèce (C. zeylanicus) en Inde, au Pakistan et au Sri Lanka.
Plus du tiers des espèces de caméléons vivent à Madagascar.
Ils vivent principalement dans des zones forestières ou dans les plaines broussailleuses, humides à très humides, parfois jusqu’à plus de 2 000 m d’altitude.
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
27 octobre 2012 à 8 08 34 103410
Anatomie et biologie
Un caméléon commun en Espagne.
Les caméléons sont des reptiles – et des lézards – qui présentent de nombreuses particularités anatomiques et biologiques.
Queue
Ce sont des lézards dotés d’une queue assez longue (entre un tiers et la moitié de la longueur totale chez la plupart des espèces). Cette queue peut s’enrouler sur elle-même, et est souvent utilisée pour assurer une meilleure prise dans les arbres.
Ceci n’est vrai que pour les caméléons arboricoles. Les caméléons nains (genres Rhampholeon, Rieppeleon et Brookesia), de mœurs quasi-terrestres, présentent en général une queue bien plus petite et moins mobile.
Doigts
Les doigts des pattes, griffus, sont rassemblés en deux groupes opposés qui forment une sorte de pince, utilisée pour agripper solidement les branches lors de leurs déplacements. Les doigts sont regroupés de sorte que la pince ait deux doigts en vis-à-vis des trois autres. Chez de nombreuses espèces les doigts adjacents sont plus ou moins complètement soudés entre eux.
Crêtes et cornes
Les caméléons sont souvent dotés de casques, crêtes et cornes. Ce sont des téguments que l’on retrouve plus ou moins développés chez toutes les espèces.
Certaines espèces comme Chamaeleo jacksonii ou C. johnstoni présentent de grandes cornes (jusqu’à 3 cm) sur le rostre. D’autres espèces ont une ou deux cornes, plus ou moins longues. Certaines espèces n’en ont pas du tout.
D’autres (Chamaeleo calyptratus par exemple) présentent une crête rigide très proéminente sur le crâne.
D’autres encore ont une crête plus ou moins développée qui court sur le dos ou le ventre, parfois jusque sur la queue.
Quasiment toutes les espèces présentent une structure épaisse sur le dessus du crâne, un peu comme un casque.
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
27 octobre 2012 à 8 08 34 103410
Dimorphisme sexuel
Les mâles et femelles sont souvent très différents. Les mâles sont en général plus grands et gros bien qu’il existe quelques exceptions. De plus les crêtes, casques ou cornes sont en général moins développés, voire complètement absents chez les femelles.
La robe est généralement très différente. Les mâles ont la plupart du temps des couleurs plus vives et contrastées.
Les caméléons nains (genres Rhampholeon, Rieppeleon et Brookesia) font encore exception, mâles et femelles ayant généralement les mêmes couleurs, et les femelles étant la plupart du temps plus grandes.
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
27 octobre 2012 à 8 08 35 103510
Vision
Les yeux des caméléons sont proéminents, et dotés de mouvements indépendants. Ceci permet à ces animaux de surveiller de tous cotés à la fois l’approche de prédateurs. Lorsqu’ils repèrent une proie les yeux convergent dessus pour obtenir une meilleure précision.
Quasiment dépourvus de bâtonnets, les caméléons ont une très mauvaise vue nocturne.
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
27 octobre 2012 à 8 08 35 103510
Langue
Structure de la langue d’un caméléon.
Pour chasser les insectes les caméléons utilisent leur langue protractile. Celle-ci est « rangée » dans la bouche sur l’os hyoïde, et est composée entre autres de muscles propulseurs et rétracteurs. L’animal projette avec une grande précision sa langue – dont l’extrémité est couverte d’un mucus gluant – sur ses proies, puis ramène le tout dans sa bouche.
Selon les espèces la langue peut atteindre la longueur du corps de l’animal, et être projetée à plus de 20 km/h.
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
27 octobre 2012 à 8 08 36 103610
Couleurs
Les caméléons sont également connus pour leurs couleurs variées et surtout la capacité chez certaines espèces à en changer rapidement. Cette capacité est due à la présence de chromatophores, cellules de peau dotées de pigments colorés. Il en existe de quatre types : noir, bleu, rouge et jaune.
Ces différents pigments sont activés grâce à des hormones. Il s’agit principalement d’un mécanisme de communication sociale (les couleurs sombres marquent la colère, l’agressivité ; les mâles utilisent des couleurs claires et variées pour courtiser les femelles), et non d’une technique de camouflage ; cependant la plupart des caméléons semblent utiliser le changement de couleur dans les deux buts. Le changement de couleur aurait d’abord été développé comme un moyen de communication, le camouflage n’intervenant que secondairement1,2. Le Bradypodion taeniabronchum utilise cette technique de camouflage avec une efficacité remarquable3.
Les robes des caméléons permettent de les identifier : chacun a un milieu favori. Les caméléons nains, plutôt terrestres, ont en général une robe plutôt marron, alors que les espèces arboricoles arborent souvent du vert, du jaune ou du bleu.
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
27 octobre 2012 à 8 08 36 103610
Taille
Les caméléons sont des reptiles de taille modérée : les plus petites espèces font près de 3 cm de long (Brookesia micra) et les plus grandes atteignent les 70 cm (Chamaeleo melleri, Calumma parsonii). Ces tailles s’entendent queue comprise.
Février 2012 : annonce de la découverte à Madagascar du plus petit caméléon du monde, baptisé Brookesia micra, si petit qu’il pourrait tenir sur une allumette4 ; il ne peut changer de couleur comme ses cousins.[réf. nécessaire]
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
27 octobre 2012 à 8 08 36 103610
Reproduction
Selon les espèces la reproduction a lieu une fois par saison ou de multiples fois. Les femelles de nombreuses espèces sont capables de retenir le sperme des mâles durant parfois plus d’un mois et de s’auto-féconder (nombreuses espèces de Chamaeleo, quelques espèces de Furcifer et de Bradypodion). La gestation dure en général de un à deux mois mais peut durer près de 6 mois chez certaines espèces (Calumma).
La majorité des espèces de caméléons sont ovipares. Les femelles creusent le sol pour y pondre leurs œufs, à part les petites espèces (caméléons nains, comme le Rhampholeon) qui les déposent sur le sol.
La durée d’incubation est excessivement variable. Elle va d’une cinquantaine de jours chez les caméléons nains à plus d’une centaine de jours chez la plupart des espèces. Cette durée peut même dépasser une année et approcher deux ans chez quelques espèces (Calumma parsonii en particulier).
Certains caméléons sont ovovivipares. Ce sont généralement des animaux vivant en altitude, où les œufs auraient peu de chance de se développer. Après une gestation assez longue les petits naissent dans des membranes translucides qu’ils percent très peu de temps après. On trouve dans cette catégorie plusieurs Chamaeleo (C. jacksoni, C. werneri, C. rudis, C. ellioti, C. fuelleborni, C. affinis, C. bitaniatus…) ainsi que plusieurs Bradypodion (B. damaranum, B. pumilum, B. setaroi, B. ventrale…).
Certaines espèces sont « intermédiaires ». Elles sont techniquement ovipares, mais donnent naissance à des œufs dotés d’une fine membrane, contenant des embryons bien développés et quasi-viables. Ces œufs éclosent au bout d’un mois environ (par exemple Rhampholeon marshalli).
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
27 octobre 2012 à 8 08 37 103710
Alimentation
Tous les caméléons sont des carnivores insectivores. Ils attrapent la plupart des insectes qui passent à leur portée. Certaines espèces – en général les plus grandes – consomment également de petits oiseaux et de petits lézards ou geckos. Certaines espèces consomment également des végétaux : ce peut être des feuilles d’arbre ou des fruits (Chamaeleo calyptratus par exemple).
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
27 octobre 2012 à 8 08 37 103710
Origines
Les caméléons sont issus des lézards, dont les plus anciens fossiles connus datent d’il y a environ soixante-cinq millions d’années. Certains auteurs supposent que le genre Mimeosaurus (Gilmore, 1928) est l’ancêtre direct des caméléons actuels (Romer, 1966). Les fossiles anciens incontestables de caméléons sont assez rares. Le plus vieux date d’il y a vingt-six millions d’années et a été découvert en Europe centrale, et correspond à l’espèce Chamaeleo caroliquarti.
L’île de Madagascar est souvent considérée comme le berceau des caméléons, de par le fait que c’est là que se trouvent la majorité des espèces existantes ainsi que la plus forte variété de formes. Mais cette idée est actuellement contestée. De nombreux auteurs considèrent que les caméléons viendraient d’Afrique orientale, se basant sur le fait qu’on y trouve de nombreuses formes différentes et de par la présence de fossiles (Hillenius, 1959). Pour appuyer cette thèse des recherches génétiques (Matthey, 1957 ; Matthey & Van Brink, 1960) ont montré que les caméléons présentaient deux types de chromosomes, l’un « continental » et l’autre « insulaire ». Les caméléons de Madagascar et des îles voisines possèdent les deux types, les autres n’ayant que ceux de type continental. Ceci semble indiquer une diversification plus tardive pour les espèces malgaches.
Les caméléons ont autrefois eu une aire de répartition bien plus étendue qu’aujourd’hui. On les rencontrait en Afrique mais aussi en Chine (Anquingosaurus brevicephalis Hou, 1976) et en Europe Centrale (Chamaeleo bavaricus Scheich, , 1983 et C. caroliquari Moddy & Rocek, 1980). Ils reculèrent vers le sud au quaternaire, durant la baisse des températures dans l’hémisphère nord, et on ne les rencontre plus qu’au sud de l’Espagne, au Portugal et en Grèce (Chamaeleo chamaeleon) pour la partie européenne. L’Arabie fut peuplée par trois séries de migrations successives, correspondant à des espèces ou sous-espèces distinctes (Chamaeleo arabicus, C. calyptratus et C. chamaeleon orientalis) (Arnold, 1980, Hillenius & Gasperetti, 1984, Necas, 1995).
À l’heure actuelle certaines espèces ont été introduites par l’homme, à la suite de libération d’animaux dans la nature. C’est en particulier le cas de Hawaï (Chamaeleo jacksonii originaire du Kenya), et de quelques colonies en Californie, en Alabama et en Australie. C’est également le cas de Furcifer pardalis introduit à la Réunion où il s’est très bien acclimaté (et où il bénéficie du statut d’espèce protégée).
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
27 octobre 2012 à 8 08 37 103710
Liste des genres
Selon Reptarium Reptile Database (2 juin 2012)5 :
Archaius Gray, 1865
Bradypodion Fitzinger, 1843
Brookesia Gray, 1865
Calumma Gray, 1865
Chamaeleo Laurenti, 1768
Furcifer Fitzinger, 1843
Kinyongia Tilbury, Tolley & Branch, 2006
Nadzikambia Tilbury, Tolley & Branch, 2006
Rhampholeon Günther, 1874
Rieppeleon Matthee, Tilbury & Townsend, 2004
Trioceros Swainson, 1839
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
27 octobre 2012 à 8 08 39 103910
Étymologie
Le terme caméléon est issu du latin chamaeleon lui-même issu du grec ancien χαμαιλέων [khamaileon], le terme se décompose en deux racines χαμαί [khamai] qui signifie sur la terre, sur le sol et de λέων [leon] qui signifie lion6. ce terme semble issu de l’Akkadien nēš qaqqari qui signifie littéralement lion du sol.
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup
27 octobre 2012 à 8 08 40 104010
Historique de la classification
La classification des caméléons a évolué au cours du temps et continue d’évoluer, d’une part parce qu’on découvre encore de nouvelles espèces et parce que les études (en particulier génétiques) amènent parfois à des redécoupages des espèces et genres existants. La famille elle-même des Chamaeleonidae était autrefois nommée Rhiptoglossa (de Rhipto : jeter et de Glossa : la langue)7.
Les premières descriptions de caméléons furent l’œuvre de Laurenti en 1768, avec le genre Chamaeleo. Il fut suivi par Khul en 1820 puis Duméril et Bibron en 1834, ces derniers ayant commencé une ébauche de classification.
Ce furent les diverses explorations scientifiques en Afrique et à Madagascar au xixe siècle et au début du xxe siècle qui permirent de répertorier de nombreux spécimens et d’obtenir une classification plus fournie.
En 1843 Fitzinger définit le genre Bradypodion, en 1865 Gray créa le nouveau genre Brookesia et Günther créa le genre Rhampholeon en 1874.
Ce dernier, avec Boulenger, créa en 1887 la première classification reposant sur des critères morphologiques :
les caméléons ayant une queue plus longue que le corps ;
les caméléons avec une queue plus courte que le corps et dotés de griffes simples ;
les caméléons également avec une queue plus courte que le corps et des griffes bicuspides.
Dans les années 1960 à 1980, Hillenius et Klaver proposèrent une classification plus complexe, où les caméléons du genre Chamaeleo furent séparés selon leur répartition géographique et d’autres critères morphologiques. Ceci fut poursuivi par Klaver et Böhme en 1986 en incluant des données anatomiques plus précises (lobes pulmonaires, os, détails des hémipénis), conduisant à la création de deux sous-familles, les Caméléoninés et les Brookésiinés (faux caméléons).
De l’aveu même de ces zoologistes cette classification possède quelques failles, mais elle reste très utilisée par des chercheurs de terrain. Certains, surtout en Amérique (dont la CITES) continuent à utiliser une classification plus ancienne, ce qui est source de confusion entre les publications.
Plus récemment de nouveaux genres ont été décrits : Kinyongia (Tilbury, Tolley & Branch, 2006), Nadzikambia (Tilbury, Tolley & Branch, 2006) et Rieppeleon (Matthee, Tilbury & Townsend, 2004), sans qu’ils soient encore reconnus largement.
Dernière publication sur 1.Bonjour de Sougueur : Mon bébé, Justin, me manque beaucoup