C’est là dans ce grand stade fragmenté en classes que la dégénérescence mentale et intellectuelle des futures générations prend sa source. Les kouarjia ne sont là que pour entretenir la débilité ambiante. Si le football a envahi notre vie quotidienne et est devenu si populaire, c’est parce qu’il s’est révélé historiquement comme une arme de combat des classes dominantes contre les classes exploitées. Cela veut dire concrètement que les classes exploiteuses doivent tout faire pour empêcher les classes dominées de prendre conscience des mécanismes qui sous-tendent leur domination.
À cet égard, le football, est une arme politique et idéologique d’une redoutable efficacité dont s’étaient servis la bourgeoisie et les capitalistes au XIXème siècle pour briser l’unité et la conscience de classe des dominés. Il n’est d’ailleurs pas étonnant de constater l’émergence simultanée, durant les trois dernières décennies du XIXème du football, comme sport de masse et comme institution… de même que l’école publique, gratuite et obligatoire…, car l’un et l’autre sont de nature à empêcher la naissance d’une conscience de classe entre toutes les victimes de l’exploitation.
A l’école les notes et les classements divisent les enfants et alimentent l’adversité, le football est moyen assez commode pour stimuler l’instinct combatif et l’esprit d’agressivité et de chauvinisme des masses et des peuples qui ont tendance, plutôt à être pacifistes. Maak yal khadra diri hala
22 octobre 2012
El-Guellil