« Allons, Fatima, vous n’allez pas laisser ce pauvre Monsieur s’ecrimer sur une machine qui n’a plus d’orange ! » Hier soir nous étions à Ikea, un de mes magasins favoris depuis le « Ils sont fous ces suédois! », et ma femme et moi avons eu envie d’un jus d’orange.
Il était tard, le caissier était très loin de nous, et il a quand même remarqué qu’après avoir servi ma femme, j’essayais en vain d’avoir moi aussi un verre de jus d’orange.
Au lieu de faire une remarque désagréable à la personne qui aurait dû recharger l’appareil, il a abandonné sa caisse, est venu près de nous et a plaisanté.
Il avait un grand sourire, nous a conseillé de goûter au jus délicieux puis de remplir le verre à ras bord, son enthousiasme et sa bonne humeur étaient vraiment communicatifs.
Comme nous lui en faisions la remarque il nous a déclaré : « J’ai la flemme d’être de mauvaise humeur! ». Il est vrai qu’être désagréable demande un effort et fatigue.
Voilà un homme qui aime son métier, qui rend la vie des autres plus agréable et qui doit s’endormir chaque soir avec la satisfaction d’avoir egayé la vie de centaines de personnes.
Quel contraste avec ceux qui vous font la tête et bougonnent! Il ne coûte rien de sourire. Un mot gentil rend la vie des autres et la vôtre plus agréable.
L’enthousiasme et la bonne humeur sont énergisants et communicatifs.
Essayez-le vous aussi ! Bien amicalement, Christian
(c)2011 Christian Godefroy, Chesières Reproduction autorisée sans aucune modification du texte et avec la mention de l’origine: www.cpositif.com
5 octobre 2012
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