Donc, Dissimulation. Simulation. Mais aussi habile qu’on puisse être à simuler, un front, une lèvre trahissent quand même, un état d’âme. Kdoub, le mensonge, cette religion des esclaves et des patrons. Feintes. Comédie. Fausseté. Fourberie. Duplicité. Imposture. Tromperie Autant de comportements qui sont aussi synonymes de lâcheté.
Et le pire, c’est que l’hypocrisie nous côtoie au quotidien. Elle est là, présente sur ses deux pieds. Habillée au dernier cri, ou accoutrée d’idiologie importée des paradis voisins de l’enfer.
Les hypocrites fourmillent autour de nous. Ils ont des phrases toutes fêtes. Caressant le sens du poil teinté au hénné. Ils parlent dans votre dos, vous saluent faussement. Ce n’est pas de la namima. Ils t’embrassent une joue en mordant l’autre. Ils font semblant de vous apprécier alors qu’ils vous mutilent de petits surnoms hideux, par derrière. Ils affichent un sourire en passant devant vous, un sourire qui s’effacera sans même laisser une ride d’expression tant ce sourire était faux. Ils sont lâches et pourtant la plupart du temps, ils sont appréciés. Quel euphémisme direz-vous ! Mais malheureusement c’est souvent ainsi. Les hypocrites sont appréciés des autres car justement ils plaisent. Tels des caméléons, ils s’adaptent à la personne qu’ils ont en face, s’adaptent à leur pensée, à leur goût, ne contredisent jamais … par devant.
Ils font illusion. Et quelques fois, ça marche. Même que ça marche souvent.
Mais lorsque la franchise sert de tremplin à la bêtise, on se surprend à regretter l’hypocrisie. Les masques à la longue collent à la peau. L’hypocrisie finit par être de bonne foi.
25 septembre 2012
El-Guellil