Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR»
Allain Jules, l’auteur du «buzz» macabre, en veut à ceux qui ont omis de signaler qu’il est aussi «journaliste», ne retenant que son titre d’«historien». Mais M. Jules semble oublier qu’un journaliste doit d’abord vérifier ses sources avant de balancer une info, et quelle info !
Dans son blog, il a essayé de se justifier hier : «J’ai mis la nouvelle au conditionnel !» La belle affaire : risquer de déstabiliser un pays en se cachant derrière une coquetterie de conjugaison ! La mission d’informer est un métier sérieux que ne peut exercer n’importe qui et la Toile, si elle permet de développer ce que l’on appelle le journalisme citoyen en donnant au citoyen lambda la possibilité de s’exprimer, s’avère dangereuse quand on y balance de telles bombes. Le droit international devrait permettre de poursuivre les auteurs de ces canulars au mauvais goût, indignes d’un chercheur sorti de la prestigieuse Sorbonne !
maamarfarah20@yahoo.fr
«Ne pas avoir d’idées et savoir les exprimer : c’est ce qui fait le journaliste.»
(Karl Kraus)
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2012/09/10/article.php?sid=138955&cid=2
10 septembre 2012 à 1 01 10 09109
Allain Jules
L’information déjantée, au Kärcher, et la liberté d’expression dans sa quintessence: « Mieux vaut mourir debout que de vivre à genoux » Dolores Ibárruri Gómez
Algérie : La mort annoncée d’Abdelaziz Bouteflika. La (Ma) vérité.
Vous avez été, selon le compteur de ce site, plus de 150 000 visiteurs uniques/jour, hier, à suivre une brève de l’actualité algérienne, plus de 117 000 visiteurs uniques/jour, selon un autre compteur externe à ce blog (cliquez sur le lien). Mieux que plusieurs grands sites d’informations de la planète. Je vous en remercie. Depuis ce matin, vous êtes déjà plus de 50 000 à être passés. Mais, certains pourront croire que je m’en réjouis. Il n’en est rien. Néanmoins, on peut dire que l’Algérie me porte bonheur. Ce site avait déjà dépassé les 100 000 visiteurs uniques/jour, avec l’affaire Zahia et les Bleus. Jusqu’à 2h du matin, il y avait plus de 1000 personnes connectées simultanément. Depuis hier donc, certains sites parlent de moi comme étant…ancien chercheur en Histoire médiévale à la Sorbonne, me déniant au passage la fonction de journaliste. C’est leur droit et, je ne vais pas m’attarder dessus. La modératrice a par ailleurs été obligée, d’après ses dires, de supprimer certains messages très violents, qui l’ont amené aussi, à fermer les commentaires.
Je voudrais rassurer mes amis Algériens. Dieu seul sait que j’en ai des tonnes, journalistes, collaborateurs et amis personnels. D’ailleurs, j’ai une belle-soeur originaire de ce pays. Et par conséquent, défenseur de la souveraineté des peuples et des Etats, comme chaque lecteur de ce site le sait, de la Libye à la Syrie etc, de voir l’Algérie ne pas être du côté des charognes infâmes arabes qui oeuvrent pour la destruction du panarabisme, grâce à l’impulsion de cet homme, Abdelaziz Bouteflika, me fait honorer ce pays. Et que dire de son combat contre le terrorisme ?
Quand je titre: “ALERTE INFO – Le président algérien Abdelaziz Bouteflika serait décédé”, au conditionnel, il y a bien une raison. Je précise ensuite que je ne peux infirmer ou confirmer l’information. Hélas, celà n’a pas suffi, et un concert nauséabond s’est déclenché, avec un torrent d’invectives inconsidérées sur ma petite personne. Or, avec un petit brin d’intelligence -je comprends bien sûr la panique de certains-, il suffit de regarder en dessous de cet article tagué: Abdelaziz Bouteflika, Algérie, décès, info, intox. C’est amusant de voir ça, surtout que les mêmes boivent toutes les informations des “mainstream”, notamment sur la Syrie, même comme ces derniers disent toujours, “selon l’OSDH” (une escroquerie), ajoutant depuis quelques semaines, “mais nous n’avons pas la possibilité de vérifier.” Alors, les doutes levés sur l’amour que je porte à ce grand homme qu’est Abdelaziz Bouteflika et à l’Algérie, voici le récit de la journée d’hier, faits sur lesquels, je ne me suis pas attardé.
15h30: attablé dans une brasserie, où je sirotais un café l’air bienveillant, rue de la Boétie dans le 8e arrondissement de Paris, à 50 mètres des Champs-Elysées, j’étais insouciant. En compagnie d’un journaliste (qui avait rendez-vous plus tard avec une haute autorité syrienne qui a fait défection), et d’un producteur audiovisuel pour discuter d’un projet d’émission, voilà que le téléphone sonna. Que disait-il ce coup de fil ? Voici son contenu : “Bonjour, mauvaise nouvelle. Le président algérien vient de mourir. Il a succombé à un cancer qui était en phase terminale ici en Suisse, dans une clinique.” Point. S’ensuit un choc, puis, le silence…
Une petite panique s’empare de nous, donc. Nous pensons que, si c’est vrai, compte tenu du charisme du personnage, l’Algérie, pays hautement riche et performant, risque de devenir une cible facile pour les prédateurs occidentaux. Nous cherchons donc à vérifier l’information. De Paris à Genève, en passant par Alger, personne ne semble être au courant. La décision de publier la brève intervient à 17h, soit 1h30 après avoir passé plus de 30 coups de fil. Cette décision émane bien sûr de moi, qui estime qu’il est incompréhensible, après avoir eu certaines autorités algériennes, qu’elles ne puissent nous renseigner sur leur président. La question était simple: Se trouve-t-il à Alger ou à l’extérieur du pays ? Le “nous ne savons pas” était à la fois troublant et inintelligible, d’où la brève au conditionnel. Maintenant, fallait-il publier ou non ? Ceci peut faire l’objet d’un débat…
En revanche, alors que certains m’accusent de vouloir buzzer de façon morbide, j’avoue en passant que je n’ai rien prémédité. Ils font eux, des démentis sur lesquels nous pouvons aussi disserter longuement et qui n’ont aucune valeur significative. Il est facile de dire “nous avons eu la présidence qui nous confirme que le président est en forme”. Là, eux, ils affirment, sans en apporter la preuve factuelle. Ici, nous n’affirmons rien, et attendons un démenti officiel et formel. Mon mail est public. Plusieurs journalistes des principales agences d’information, ex camarades de classe ou ayant cherché à vérifier une information par le passé ont mon numéro de téléphone portable, que je n’ai jamais changé depuis plus de 10 ans. C’est donc à Alger de démentir, à moins que, laisser courir la rumeur, vu la diffusion comme une traînée de poudre de la nouvelle, sert certains intérêts. Quant à nous, ce matin, nous allons continuer de fouiller, pour essayer de démêler le bon grain de l’ivraie…
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12 septembre 2012 à 1 01 23 09239
Il est a l’origine de la rumeur sur la mort de Bouteflika
Allain Jules traité de « sale nègre »
Merouane Mokdad
Le journaliste-blogueur à l’origine de la fausse information sur le décès clinique du président Abdelaziz Bouteflika en Suisse, Allain Jules, s’est plaint dans un écrit publié sur son blog d’insultes racistes dont il a été l’objet de la part d’Algériens. Ceux‑ci lui ont envoyé des messages à travers Twitter, Facebook, mail et posts blog.
Il a publié « un petit florilège » d’insultes et de menaces de mort qu’il a reçues : « Avec ta sale couleur », « sale nègre », « journaliste de merde », « Tu es sale comme ta couleur », « Je suis de Marseille et je monte à Paris te faire la peau », « Allain, on peut voir le chèque que t’a reçu de Tab Jnanou III ? [surnom donné au président Bouteflika après le discours de Sétif en avril 2012, NDLR]) C’est juste pour voir la somme d’argent »…
« Un petit florilège qui m’a bien fait rire de bon cœur, comme à mon habitude. J’ai surtout ri de ceux qui me traitaient de sale nègre et les mêmes qui se réjouissent des exploits du gardien nègre des Fennecs [Équipe nationale algérienne de football], Adi Raïs M’Bolhi‑Ouhab. Comme le dit Claire Martin : « Le racisme est bien l’infirmité la plus répugnante parmi les diverses laideurs de l’humanité » », a écrit Allain Jules en publiant une vidéo du gardien de but des Verts.
Faisant son mea culpa sur la propagation d’une fausse information, le journaliste français d’origine camerounaise a promis d’écrire au chef de l’État algérien pour s’excuser. « Je vais donc adresser une petite missive au président de la République algérienne. Je vais passer outre les démarches habituelles et posterai ce courrier une fois de retour à Paris. Je sais qu’ici à Milan, puisque je suis un vieil ami de l’Algérie, il y a un consulat général mais, je n’ai pas l’adresse et mon emploi du temps assez serré ne me permettra pas de m’y rendre », écrit‑il encore.
Selon lui, Bouteflika a demandé à ce qu’on n’entreprenne aucune démarche contre le journaliste. « Puisque je ne me suis pas que fait des ennemis, et considérant que la plupart de mes nouveaux amis Algériens comprennent bien les subtilités de la langue française comme leur président, qui sait ce qu’est le conditionnel, ils m’ont aussi rapporté que le président Abdelaziz Bouteflika a déclaré lors d’un dîner avec quelques proches et des invités, avec un humour qui a causé l’hilarité de tous : « Je vous confirme les rumeurs annonçant mon décès » », rapporte Allain Jules.
http://www.tsa-algerie.com/divers/allain-jules-traite-de-sale-negre_22085.html
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